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Poutou contre le consensus puant autour de la coupe du monde
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Philippe Poutou avait ironisé sur la ferveur des Français suite la qualification des Bleus en finale de Coupe du Monde. Il s'explique.
«Il se passe quoi ce soir sur les champs Élysées ? Y a du monde bizarre! Y a une manifestation contre les attaques antisociales du gouvernement? Un réveil de la population qui se mobilise enfin contre les licenciements ou pour l’accueil des réfugiés?»
Sur Twitter mardi dernier, Philippe Poutou avait ironisé sur les scènes de liesse qui ont envahi Paris suite à la qualification de l'équipe de France pour la finale de Coupe du Monde.
Le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste était ensuite revenu à la charge mercredi, qualifiant la ferveur populaire des Français de mouvement «artificiel et manipulateur». «C’est donc ça le vivre ensemble? Juste une place en finale? Le temps d’oublier nos malheurs comme si ça pouvait les effacer? Et puis tout reviendra à la normale, tout le monde reprendra sa place? N’est-ce pas artificiel et manipulateur quelque part?»
Des critiques qui lui ont valu d'être moqué par de nombreux internautes. Invité de Jean-Jacques Bourdin ce jeudi sur RMC , l'ex-candidat à la présidentielle a justifié sa prise de position, se défendant d'être un rabat-joie. «Il y a pas mal de gens qui aiment le sport et qui sont heureux quand leur équipe gagne, mais ça prend une place énorme dans les médias. C'est déconnecté des réalités et ça pose problème. On nous explique que dimanche, il faudra faire la fête. Si on n'est pas content aujourd'hui, on est un mauvais Français. Cette ferveur, ça révèle plutôt un malaise.»
Et d'ajouter: «Le bonheur auquel on a le droit, c'est ça? Une équipe de foot, masculine, qui va en finale. Mais on pourrait faire le lien avec des améliorations sociales, on pourrait avoir un meilleur salaire... On nous dit ce qu'il faut faire. Et puis il y a une grosse hypocrisie: ceux qui nous disent aujourd'hui qu'on est tous ensemble, on sait que ça ne va pas durer. C'est artificiel.» (Le Matin)




