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Affaire Benalla: des comptes Twitter soutenant LaRem ont partagé les images illégalement obtenues
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Dans la nuit qui a suivi la révélation des agissements d'Alexandre Benalla lors du 1er mai dernier à Paris, des comptes Twitter favorables à Emmanuel Macron partageaient des images illégalement obtenues par celui qui était alors chargé de mission de la présidence de la République. Or, au moment de ces publications, Alexandre Benalla avait déjà transmis ces images venues de la préfecture à l'Elysée.
Alors qu'à l'Assemblée nationale jeudi, la commission d'enquête a implosé du fait de l'exaspération ressentie par l'opposition à l'idée de ne pas pouvoir auditionner davantage de membres du personnel élyséen au sujet de leur gestion du dossier Alexandre Benalla, de nouveaux éléments parus dans la presse nourrissent encore la polémique.
Jeudi dans la soirée, Mediapart signalait ainsi que la semaine dernière, dans la nuit de mercredi au jeudi, soit les premières heures après la révélation qu'Alexandre Benalla avait été filmé le 1er mai en train de frapper des manifestants, des comptes Twitter soutenant Emmanuel Macron et La République en marche avaient diffusé, avant de supprimer les publications, des images de vidéosurveillance, captées Place de la Contrescarpe au moment fatidique. Ce sont ces mêmes images qui ont été obtenues illégalement auprès de la préfecture de police de Paris.
Une histoire de CD
Ces faits entrent en résonance avec d'autres. Ce jeudi, nous vous informions que les enquêteurs avaient appris qu'Alexandre Benalla avait transmis au conseiller spécial d'Emmanuel Macron, Ismaël Emelien, ces images de vidéosurveillance obtenues de manière illicite. Cet élément est connu depuis qu'un policier mis en cause dans cette affaire a expliqué lors de sa garde à vue qu'Alexandre Benalla lui avait dit au lendemain matin de l'éclatement du scandale avoir transmis la copie des images de vidéosurveillance, recueillie la veille, à l'Elysée, aussitôt après qu'on la lui eut donnée. Ces images étaient enregistrées sur un CD.
"Ce CD, je ne le regarde pas et je le remets à l’Elysée", a déclaré au Monde dans une interview l'ex-chargé de mission du "Château".
L'Elysée a confirmé avoir eu en sa possession cette copie mais a assuré que le conseiller spécial d'Emmanuel Macron en ignorait l'origine et les conditions d'obtention, ce qui aurait été constitutif d'un délit. Cette fuite de données protégées a en tout cas entraîné l'ouverture d'une information judiciaire dimanche et a motivé le licenciement par l'Elysée d'Alexandre Benalla auparavant. Elle est aussi le fondement de la mise en examen de trois fonctionnaires de la préfecture de police.
Une fuite relayée sur Twitter
Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence de la République, a posé ce jeudi que la copie avait été "restituée" au procureur de la République, dès le lendemain de sa réception au palais présidentiel. Mais ces quelques heures entre l'arrivée de cet ensemble d'images tirées d'une caméra installée sur un lampadaire à l'angle de la rue Mouffetard et de la Place de la Contrescarpe, et son départ vers le parquet, soulèvent à présent des questions car, comme l'a montré Mediapart, cette fuite a été répercutée sur Twitter pendant ce même laps de temps.
Captures d'écran à l'appui, le site indique que des comptes Twitter ont publié des extraits vidéos sur le réseau social, avant de les effacer peu après. Ainsi, le compte FrenchPolitic, dont la photo de profil est une reprise du logo du parti d'Emmanuel Macron, a relayé la scène à 3h59 le 19 juillet, avec ce commentaire:
"Ok, même si c'était pas à Alexandre Benalla de le faire, ne faisons pas passer cet étudiant pour un garçon bien sous tout rapport (sic). C'était un individu violent qui était sciemment venu Place de la Contre-Escarpe (sic) pour 'casser du flic'".
L'Elysée a dit ne pas pouvoir réagir à cette nouvelle révélation en raison de l'enquête en cours. Dans son entretien au Monde, Alexandre Benalla avait toutefois affirmé la chose suivante: "Ces images n’ont pas été diffusées. (...) Je crois qu’ils ont essayé de diffuser la vidéo et de la fournir à des gens, pour montrer la réalité des faits."