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Paris : les mal logés manifestent devant le logement de Benalla
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les militants de l’association Droit au logement (DAL) ont protesté ce mardi devant le quai Branly, sous les fenêtres de ce qui devait être le logement de fonction d’Alexandre Benalla, l’ex-garde du corps du président.

Un pied de nez ? Une provocation ? Un symbole ?
Ce mardi midi, les militants du DAL (Droit au logement) ont installé leur campement de fortune devant le 11, quai Branly (VIIe), sous les fenêtres de ce qui devait être le logement de fonction d’Alexandre Benalla, l’ex-garde du corps du président de la République, Emmanuel Macron.
Les manifestants, emmenés par l’historique miltant Jean-Baptiste Eyraud, ont installés leurs tapis de sol, le pique-nique et les enfants (!) sur le terre-plein, au milieu du quai Branly. Et à la barbe des CRS, plutôt débonnaires, sourire en coin, dépêchés sur place pour garder l’immeuble. Même si « au début, comme le précise une militante, les policiers voulaient pas qu’on reste ici ».
L’adresse n’a pas été choisie au hasard... Ce bel immeuble, classé monument historique, juste à côté du musée Branly-Jacques Chirac, est une propriété de l’Etat, avec 60 logements destinés à de hauts fonctionnaires de l’Etat. Dans le passé, Henri Guaino et Claude Guéant y ont habité. C’est aussi là que François Mitterrand, alors président de la République, avait discrètement installé sa compagne Anne Pingeot et leur fille cachée Mazarine.
A la rentrée, la bâtisse devait s’enrichir d’un nouveau locataire, Alexandre Benalla. Le logement était en cours de restauration, pour un coût de 180.000€, selon une information de L’Express démentie par l’Elysée.
Ce mardi, pendant plusieurs heures, les militants du DAL, au son du mégaphone, ont scandé: « Monsieur Macron, nous aussi, on veut un logement ». « Un responsable sécurité de l’Elysée est venu nous voir », précise un militant.
En fin d’après-midi, les « oubliés du Logement », qui interpellaient l’État et notamment la préfecture de région, ont levé le camp. « On a obtenu ce qu’on voulait », détaillait une militante. « Nous avons rendez-vous jeudi avec le directeur de cabinet du préfet et avec le ministère du Logement ».
Le DAL demande le relogement de 300 familles mal logées ou à la rue dont beaucoup sont hébergées en hôtel social du 115, à la charge de l’Etat.
Le 5 août, les militants avaient déjà installé un « campement sauvage » au bout du jardin du Luxembourg, face au Sénat... « La préfecture de région nous a alors proposé 30 relogements. Nous avons refusé », ont-ils indiqué.




