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Le réseau routier (français) menacé de ruine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
17 % des routes nationales non concédées sont gravement endommagées et un tiers des 12.000 ponts nécessite une réparation. Les conclusions alarmantes d'un audit commandé par le ministère des Transports pavent la voie à une hausse des financements d'entretien.
En France, l'Etat est responsable de 21.000 kilomètres de routes dont 9.000 km sont des autoroutes concédées et 12.000 km un réseau national non concédé. Ce dernier est menacé de ruine. Un véhicule sur six l'emprunte alors qu'un tiers de ses 12.000 ponts nécessite une réparation. Sachant qu'en France, en moyenne un pont n'est réparé que vingt-deux ans après l'apparition des premières dégradations, 7 % risquent l'effondrement à terme, tandis que sur 12.000 kilomètres de routes nationales non concédées, plus de 2.000 km sont gravement endommagés, soit 17 % du réseau (14 % il y a dix ans) et la moitié des surfaces de chaussées sont à renouveler. Tels sont certains des constats issus de l'audit commandé aux cabinets suisses Nibuxs et IMDM par le ministère des Transports.
La Fédération nationale des travaux publics alerte de longue date sur l'insuffisance d'entretien, mais en chiffrant le phénomène dans un document rendu public en juillet, le ministère frappe les esprits et pave la voie à la présentation à la rentrée de son projet de loi d'orientation des mobilités, qui inclura un volet de programmation et de financement des infrastructures.
Impasse financière
Car il va falloir financer un net accroissement du montant actuellement alloué à l'entretien (666 millions d'euros par an). Aujourd'hui, le Royaume-Uni consacre 80.000 euros par km et par an à son réseau contre 50.000 euros pour la France. L'entretien des ouvrages d'art (ponts et tunnels) français représente annuellement 0,25 % de leur valeur à neuf alors qu'il faudrait, selon l'OCDE, quatre à sept fois plus pour préserver un ouvrage (0,8 % à 1,5 % de la valeur à neuf).
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a appelé en mai devant le Sénat à « sortir de l'impasse financière » et a prévenu : « nous devrons engager dès 2019 un plan de sauvegarde ». Reste à savoir où trouver l'argent, sachant qu'il faudrait 600 millions d'euros supplémentaires par an selon le Conseil d'orientation des infrastructures (COI), voire nettement plus pour bien faire (80 milliards sur vingt ans). Arbitrer sur le niveau et les modes de financement de ce patrimoine routier non concédé, dont la valeur est estimée à 140 milliards d'euros, promet d'animer la rentrée.