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Tous violés par le capteur Linky
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2018/08/15/tous-violes-par-le-capteur-linky/
Lyonnais, Amiénois ou Niçois, vous avez déjà ce curieux objet à courte durée de vie appelé Linky qui « communique » votre consommation d’énergie à un concentrateur qui le transmet à des agences de supervision. Votre énergie et toute votre vie intime...
Pour les géographes et les psychologues, notre « chez-soi » est un espace vécu et perçu comme un refuge, un abri intime contre les agressions extérieures. Un espace symbolique dont le contrôle fait partie de notre bien-être et, donc, de notre santé, qui n’existe plus. C’est l’Anses (agence de santé publique) qui l’écrit : « L’obligation d’y implanter un objet [Linky] perçu comme menaçant, voire dangereux – non seulement pour la santé mais aussi la vie privée et la sécurité des personnes – y est vécue comme intrusive, comme une violation des droits individuels ».
QUI A DÉCIDÉ D’IMPLANTER CES CAPTEURS ?
La loi de 2005 sur la sécurité énergétique et la directive européenne n° 2009/72 avaient pourtant mis un bémol (une analyse coûts-avantages qui doit être favorable). Au point que l’Allemagne, la Slovaquie, la Belgique, la Lituanie, la Lettonie, le Portugal, la République tchèque et la Slovaquie ont renoncé d’installer ces compteurs pour les particuliers parce que leur intérêt économique n’avait pas été prouvé. Ce qu’a confirmé la Cour des comptes regrettant « un pilotage insuffisant » par l’Etat…
Les députés LREM qui ont signé la tribune dans Le Monde (2 mars 2018) oublient de dire que l’avantage de connaître sa consommation d’électricité en temps réel existe déjà et qu’il n’y a aucun besoin d’avoir des compteurs « communicants ». Ce n’est pas tout. Les concentrateurs (CPL) créent des champs électromagnétiques (avec des bandes de fréquences de 50 à 150 kHz) chez vous. Comptez qu’il y en aura 700 000 sur tout le territoire. L’Anses reste prudente sur leurs effets mais lorsque la puissance des CPL va s’accroître, qu’en sera-t-il ?
DISPARITION DE LA VIE PRIVÉE
L’UFC Que Choisir a dit clairement son opposition, regrettant les nombreux couacs ou encore le tarif : un compteur « pas du tout dans l’intérêt des consommateurs ». Mais c’est surtout la CNIL qui semblait s’énerver en mai 2018, demandant à Direct Energie de se conformer à la loi. Avec un os à la clé : la collecte des données qui fait d’Enedis (ex-ERDF) un opérateur de big data pour 35 millions de compteurs : non pas pour améliorer notre consommation d’énergie, mais pour une intrusion au domicile de chacun, permettant de savoir à quelle heure on se lève, on se couche, quand on s’absente, combien de personnes sont présentes, quels sont nos appareils électriques…
QUI PAIE LINKY ?
On a l’impression d’être les dindons d’une drôle de farce publique. Enedis paie l’avance des 130 euros que coûte Linky jusqu’en 2021. Puis, nous paierons l’avance avec des intérêts au taux de 4,6% alors qu’elle emprunte au taux de 0,77%. La Cour des comptes évalue le bénéfice pour Enedis : 506 millions d’euros !
Vous jugez la ficelle trop grosse ? Refusez ici ! Des avocats lancent des actions pour un moratoire ou la possibilité de refuser l’espion Linky.
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Pour aller plus loin, l’excellent site d’Annie Lobé Alternatives santé
Gaspillage : 39 millions de compteurs à longue durée de vie broyés pour un recyclage et remplacés par des compteurs à courte durée de vie...




