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Mine d’Escondida au Chili: accord salarial suite à une menace de grève
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les employés de la mine de cuivre chilienne d'Escondida ont signé vendredi avec la compagnie, contrôlée par le géant anglo-australien BHP, un accord leur garantissant une augmentation salariale.
Pas de retour en arrière à la mine de cuivre d'Escondida, au Chili. Les employés ont signé vendredi un accord avec la compagnie, contrôlée par le géant anglo-australien BHP, ce qui permet d'éviter une nouvelle grève dans le plus grand gisement du monde.
En début d'année, une grève des mineurs avait en effet paralysé le gisement pendant plus de six semaines. Cette fois-ci, le Sindicato N° 1 de Trabajadores, principale organisation syndicale du site, « a annoncé à la compagnie son approbation de l'accord atteint au cours du processus de médiation », a indiqué la direction dans un communiqué.
« Après cette ratification, il a été procédé cet après-midi à la signature d'un nouveau contrat collectif », a-t-elle déclaré.
Augmentation salariale accordée
L'accord a été conclu dans le cadre d'une médiation prévue par le droit du travail chilien. Les deux parties avaient accepté de recourir à cette médiation après l'approbation par la majorité des adhérents du Sindicato N° 1, qui en compte 2.500, du principe d'une nouvelle grève.
Les termes de l'accord signé vendredi n'ont été divulgués ni par la direction ni par le syndicat. Selon des informations des médias chiliens, les deux parties se sont mises d'accord sur une prime de fin de conflit d'environ 28.000 dollars et sur une augmentation salariale de l'ordre de 2,8 %.
Les employés réclamaient initialement une prime de 34.000 dollars et une augmentation salariale de 5 %. Le syndicat a annoncé que l'accord signé vendredi a été approuvé par 93 % de ses adhérents.
Contrat sur trois ans
Le nouveau contrat a une validité de trois ans et bénéficiera uniquement aux adhérents du Sindicato N° 1. La direction a elle aussi exprimé sa satisfaction. Pour Patricio Vilaplana, un responsable de Minera Escondida, il s'agit d' « un accord qui satisfait aussi bien les travailleurs et leurs familles que la nécessité d'Escondida d'être fiable dans la durée ».
La grève de fin 2017 avait généré des pertes de 740 millions de dollars pour la compagnie et avait entraîné une chute de près de 1,3 % du PIB du Chili.
Le gouvernement s'est réjoui du développement intervenu vendredi. « Le pays gagne avec ces accords », a déclaré le ministre des Mines, Baldo Prokurica. « Les travailleurs en bénéficient, l'entreprise obtient une sécurité, et le pays a aussi la possibilité qu'il y ait du progrès et du développement et que cela génère des impôts », a-t-il dit.
La mine d'Escondida est située en plein désert d'Atacama, dans le nord du Chili, à 3.100 mètres d'altitude. Elle produit environ un million de tonnes de cuivre par an.




