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Donetsk : des dizaines de milliers de personnes rassemblées pour rendre hommage à Zakharchenko
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Applaudissements, larmes et des «merci!» lancés en direction du cortège funéraire: des dizaines de milliers de personnes ont rendu hommage dimanche à Donetsk au principal dirigeant séparatiste prorusse de l'est de l'Ukraine, Alexandre Zakhartchenko, tué vendredi dans une explosion.
Zakhartchenko, 42 ans, «président» de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), est la personnalité la plus prééminente parmi les insurgés prorusses tués en quatre ans de conflit. «Un héros» et un «frère», selon un proche du président russe Vladimir Poutine. La foule d'admirateurs, dont de nombreux en larmes, une fleur à la main, s'était massée dans les rues pour voir passer le cercueil, en route vers le cimetière. Il avait été exposé plus tôt, durant quelques heures, dans un théâtre.
Selon les autorités locales, une centaine de milliers de personnes se sont déplacées pour ce dernier hommage. Parmi elles, se trouvait le président de la république séparatiste d'Ossétie du Sud, Anatoli Bibilov, et Alexandre Zaldostanov, patron des «Loups de la nuit», club de motards pro-Poutine dont des membres ont combattu dans l'est de l'Ukraine.
Dans un communiqué diffusé par l'agence de presse officielle de DNR, un proche conseiller de M. Poutine, Vladislav Surkov, a parlé du séparatiste comme d'un «frère».
«Tu es un vrai héros et c'est un honneur immense d'être ton ami», a également déclaré M. Surkov, appelant Zakhartchenko «Sacha», le diminutif de son prénom.
Vladimir Poutine avait présenté ses condoléances vendredi à la famille de Zakhartchenko et aux habitants de l'est de l'Ukraine. Les transports publics ont été temporairement suspendus dans la ville, où un deuil de trois jours a été proclamé, et des hommes armés en treillis coordonnaient la circulation dans le centre de Donestk. D'énormes pancartes ont été érigées avec des portraits de Zakhartchenko et sur l'une d'elles, l'un de ses slogans: «Nous avons une mère patrie: la Russie».
Des dizaines de milliers de personnes ont assisté aux funérailles d'Alexander Zakharchenko "président" de la République populaire de Donetsk, le 2 septembre 2018.
«Ils nous ont pris une partie de notre âme», lâche Oksana, une femme de 41 ans qui refuse de révéler son nom. «Il était comme un membre de la famille. C'est une perte personnelle pour moi».
Dans la foule, nombreux sont ceux à accuser l'Ukraine de la mort de leur leader.
«Nous n'oublierons jamais cette tragédie, nous ne pardonnerons jamais», assure Sergueï Kapustin, 35 ans.
A KIEV, ON CÉLÈBRE
A Kiev, plusieurs dizaines de militants politiques ont eux célébré la mort de l'ennemi juré des autorités pro-occidentales, en dressant une table devant l'ambassade de Russie. Ils y ont bu du vin pétillant et mangé du poulet devant des portraits de Vladimir Poutine, Zakhartchenko, et l'idole de la chanson soviétique, Iossif Kobzon, décédé également cette semaine. Ils leur ont ensuite jeté des os de poulet. Les autorités rebelles et Moscou soupçonnent Kiev d'être à l'origine de l'explosion, tandis que l'Ukraine attribue cet assassinat aux querelles internes au mouvement rebelle, «pantins soutenus et financés» par Moscou selon les mots d'une porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Alexandre Zakhartchenko était devenu un chef de guerre dès le début du conflit entre les séparatistes et l'armée ukrainienne. En novembre 2014, quelques mois après que les territoires rebelles de l'est de l'Ukraine eurent proclamé leur indépendance, il était élu président de la DNR avec plus de 81% des suffrages.
Alexander Timofeev, ministre du Revenu de la République autoproclamée de Donetsk le 2 septembre 2018 devant le cercueil du "président" Alexander Zakharchenko, tué dans une explosion
Sa mort marque la fin des dirigeants historiques des territoires séparatistes.
Moscou a qualifié cet assassinat de «provocation», estimant qu'il allait entraîner une aggravation des tensions dans la région. Le conflit entre séparatistes prorusses et armée ukrainienne a fait plus de 10.000 morts depuis son déclenchement en 2014.
Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir militairement les séparatistes de l'Est de l'Ukraine, ce que Moscou dément avec véhémence.
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Les funérailles officielles d'Alexandre Zakharchenko ont réuni près de 120 000 personnes dans le centre ville de Donetsk. Portant des fleurs et des drapeaux de la République populaire de Donetsk, elles ont rendu hommage à leur leader.
Le 2 septembre 2018, près de 120 000 personnes se sont massées dans le centre-ville de Donetsk pour rendre hommage à Alexandre Zakharchenko, leader de la République populaire de Donetsk (RPD), Etat sécessionniste autoproclamé le 7 avril 2014.
Pour ses funérailles officielles, la dépouille d'Alexandre Zakharchenko a été exposée dans le hall du Théâtre de l'opéra académique d'Etat, non loin du Cafe Separ, où il a été tué lors d'une explosion dont la responsabilité a été attribuée par la diplomatie russe à Kiev.
Source: Sputnik
Des citoyens de la République autoproclamée de Donetsk défilent devant le théâtre de la ville.
Lors de la cérémonie d'adieu à leur président, les habitants ont défilé, certains un drapeau de la RPD à la main, d'autres arborant des fleurs.
Source: Sputnik
Des participants aux funérailles d'Alexandre Zakharchenko brandissent le drapeau de la République populaire de Donetsk.
Source: Sputnik
En premier plan, des femmes portent des fleurs pour rendre hommage au leader de la RPD ; en deuxième plan, de nombreux drapeaux sont brandis par d'autres participants aux funérailles.
Un an avant sa mort, le leader de la République autoproclamée de Donetsk avait annoncé vouloir parvenir à la création d'un Etat indépendant en trois ans.
Source: Sputnik
Soldats en uniforme et habitants sont côte à côte pendant la cérémonie d'adieu à Alexandre Zakharchenko.
Réagissant au meurtre d'Alexandre Zakharchenko, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, n'avait pas tardé à évoquer une implication ukrainienne : «Tout porte à croire que le régime de Kiev se trouve derrière l'assassinat [de Zakhartchenko], il a d'ailleurs déjà utilisé ces méthodes pour éliminer des dissidents.»De leur côté, les services de sécurité ukrainiens ont nié toute responsabilité, estimant que le meurtre du leader de la RPD n'était que la conséquence d'un conflit interne entre «les terroristes et leurs soutiens russes».