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La communication élyséenne prise en main par un droitier pur et dur
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.leparisien.fr/politique/c-est-le-nouvel-homme-fort-du-president-06-09-2018-7878120.php
Jusqu’alors plume d’Emmanuel Macron, Sylvain Fort devrait chapeauter la communication élyséenne après le départ de Bruno Roger-Petit.

« C’est le retour des Grognards », soupire un macroniste en référence à ces soldats de Napoléon, prêts à mourir pour leur patron. Après le remaniement ministériel, après l’affaire Benalla, voilà le palais présidentiel qui entame sa réorganisation en se recentrant sur ses fidèles historiques.
Désormais, c’est Sylvain Fort, jusqu’alors plume d’Emmanuel Macron - également en charge des sujets mémoriels - qui devrait chapeauter la communication élyséenne, actuellement dirigée par Sibeth Ndiaye, après le départ de Bruno Roger-Petit.
Comme un bégaiement de l’histoire puisqu’il avait déjà été question, à l’aube du quinquennat, que cet ancien élève de la prestigieuse École normale supérieure (établissement dont le président a raté le concours, à deux reprises) hérite de ce poste. Sylvain Fort avait hésité, avant de choisir de s’occuper des discours d’Emmanuel Macron, « par crainte de ne plus avoir de week-end en famille et d’être identifié par le grand public », confie un proche de la « plume ».
Un profil «très droitier», tendance Sarkozy
Surtout, ce docteur en études germaniques n’a pas gardé un souvenir exquis de son expérience de conseiller à la communication pendant la campagne. « Ce n’est pas la com qu’il voulait quitter, c’est les journalistes. Il allait en éventrer un ! » se marre un de ceux qui l’ont côtoyé.
Depuis quelques mois déjà, ce tout proche collaborateur du président semblait trouver moins de plaisir dans l’exercice de sa mission, au point de se mettre à rêver d’autres horizons, résolument tournés vers la culture. « Il avait une grosse pression. Macron ne supporte pas l’à peu près », rapporte un de ses collègues. Finalement, celui que « BRP » surnommait le « Balzac du président » devrait revenir à ses premières (dés) amours, pour gérer l’image présidentielle et le récit de la geste macronienne.
Nul doute qu’un virage de fond va aussi s’amorcer avec ce profil « très droitier », tendance Sarkozy, selon un élu de la majorité. Sylvain Fort n’est-il pas un ancien du « groupe Fourtou », du nom du président d’honneur de Vivendi, qui avait œuvré en secret à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, aux côtés de Geoffroy Didier et Guillaume Peltier notamment, et des dirigeants de Valeurs actuelles.




