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RN, DLF, ex-GUD... Le lancement de campagne très à droite d’un candidat à la présidence des jeunes LR
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Mercredi 5 septembre, Erik Tegnér a amorcé course à la tête des jeunes Républicains en misant sur "l'union des droites".
JEUNES RÉPUBLICAINS - Toutes les droites y étaient...mais très peu de militants Les Républicains. Mercredi 5 septembre, un premier candidat s'est lancé dans la course à la présidence des jeunes LR, dont les dates du scrutin restent à définir. Le jeune Erik Tegnér, 25 ans, ex-soutien de Virginie Calmels reconverti en chantre de "l'union des droites", a débuté sa campagne devant environ 200 personnes réunies sur une péniche du centre parisien.
"J'ai choisi de me présenter parce qu'on a plus le temps. Il y a une question civilisationnelle, identitaire et démographique qui nécessite qu'en 2022, on accède au pouvoir", a prévenu le jeune candidat, vantant cette soirée de lancement comme une "démonstration de force" réunissant à la fois "des jeunes de partis plus à droite" et d'autres "hors-parti".
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article, Erik Tegnér a amorcé cette campagne entouré d'une "union des droites"... particulièrement à droite. Des députés Sébastien Chenu (Rassemblement national) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), en passant par l'essayiste souverainiste Paul-Marie Coûteaux ou encore le président du Parti chrétien-démocrate (PCF) Jean-Frédéric Poisson, de nombreuses personnalités de la droite et de l'extrême droite sont venues soutenir le jeune militant.
Dans l'assistance, on pouvait aussi croiser le porte-parole de Génération identitaire Romain Espino, ou encore Frédéric Pichon, ex-patron de l'organisation d'extrême droite Groupe union défense (GUD). Un seul élu républicain, peu connu, avait fait le déplacement: Louis-Alexandre Alciator, adjoint au maire de Clichy-la-Garenne. Sur place, Le HuffPost n'a rencontré aucun jeune s'affichant comme membre des Républicains.
Tout sourire, Sébastien Chenu a profité de cette invitation en territoire faussement adverse pour se réjouir de voir un jeune militant LR "bousculer son propre parti politique". "Il est en train de mettre le doigt sur l'insincérité totale du discours du président Wauquiez, qui dit la même chose que le Rassemblement national, mais sans aller au bout de cette logique, c'est-à-dire nous parler", a raillé le proche de Marine Le Pen, qui ne considère toutefois pas cette "union des droites" comme une "fin en soi".
"C'est une démarche de bon sens absolu", a lui vanté Nicolas Dupont-Aignan, au sujet de ce dialogue entre les droites prôné par la jeune sensation de la soirée. "C'est le seul chemin possible pour créer une alternative au mirage Macron. Sa force est seulement liée à la faiblesse de l'opposition", a ajouté le président de Debout La France, félicité par Erik Tegnér pour "son choix courageux dans l'entre-deux-tours de rejoindre Marine Le Pen".
Pour l'heure, cette "union des droites" est la seule option qui s'offre aux jeunes militants Les Républicains en vue des élections. Le très wauquiériste Aurane Reihanian, longtemps pressenti comme le favori pour prendre la tête du jeune mouvement, ne s'est toujours pas officiellement présenté. Mais selon L'Opinion, des responsables départementaux de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'apprêtent à lancer un appel en faveur de sa candidature.




