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Le maire de la Seyne sur mer, Marc Vuillemot, quitte le PS
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le maire socialiste de La Seyne-sur-Mer, dans le Var, annonce dimanche qu'il quitte le PS. Marc Vuillemot déplore que les orientations de "l'aile gauche" du PS recueillent, "année après année, de moins en moins d'audience" au sein du parti.
Marc Vuillemot, le maire socialiste de La Seyne-sur-Mer, dans le Var, annonce dimanche 14 octobre sur son blog internet qu'il quitte le PS, après 33 ans. "Une page d'un tiers de siècle de ma vie se tourne aujourd'hui. Je quitte le Parti socialiste", écrit l'élu sur sa page. Marc Vuillemot a été élu maire de La Seyne-sur-Mer en 2008, une ville de plus de 64 000 habitants.
Marc Vuillemot demeure "naturellement socialiste"
Dans son texte, Marc Vuilemot prend acte du "vote interne" du PS du 11 octobre, pour un projet européen qui ne lui paraît pas "à même de créer les conditions d'un rassemblement de toutes les sensibilités de la gauche et de l'écologie".
Le maire de La Seyne-sur-Mer déplore que les orientations de "l'aile gauche" du PS recueillent, "année après année, de moins en moins d'audience" au sein du parti. Il met cela sur le compte "des départs successifs de leaders et de militants qui s'y référaient". "J'en tire donc les conséquences, non sans tristesse et mélancolie", souligne Marc Vuillemot, qui assure demeurer "naturellement socialiste, au sens que donnait à ce terme l'Internationale ouvrière des Jaurès, Guesde et autres Blum". Il garde l'espoir "que la gauche se rassemble autour d'un compromis de projet, des socio-démocrates du centre-gauche aux plus radicaux" et affirme croire "à l'esprit du Front populaire".
Départs en cascade
Cette décision "pénible" n'est pas un "renoncement" assure Marc Vuillemot, qui souhaite encore être un "citoyen actif et engagé" au sein d'un parti "celui qui me semblera le mieux à même de promouvoir une société juste et humaine à laquelle j'aspire depuis toujours". Mais selon lui, "ce parti ne me semble pas encore exister".
Cette démission intervient après les départs successifs du PS d'Emmanuel Maurel vendredi et de Marie-Noëlle Lienemann samedi. La sénatrice de Paris "salue" ce dimanche sur Twitter "la décision Marc Vuillemot" de quitter le parti socialiste.
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Une page d'un tiers de siècle de ma vie se tourne aujourd'hui. Je quitte le Parti socialiste.
Il est annoncé que mes camarades du PS, dans leur majorité, par leur vote interne du 11 octobre, ont opté pour un projet européen qui ne me paraît pas à même de créer les conditions d'un rassemblement de toutes les sensibilités de la gauche et de l'écologie, absolument nécessaire pour garantir l'exigence d'un front républicain face, notamment, aux obscurantistes de l'extrême-droite qui promettent le pire en 2019 aux 500 millions d'habitants de l'Union européenne.
Comme toujours, je respecte les choix majoritaires. Je constate que les orientations de « l'aile gauche » du PS recueillent, année après année, de moins en moins d'audience au sein de mon parti, notamment à cause des départs successifs de leaders et de militants qui s'y référaient. J'en tire donc les conséquences, non sans tristesse et mélancolie.
Je demeure naturellement socialiste, au sens que donnait à ce terme l'Internationale ouvrière des Jaurès, Guesde et autres Blum.
Mon espérance est inchangée : que toute la gauche se rassemble autour d'un compromis de projet, des socio-démocrates du centre-gauche aux plus « radicaux », et qu'elle sache s'ouvrir à tous ceux qui veulent contribuer à la préservation et la promotion des valeurs républicaines porteuses des libertés et de la citoyenneté active, des solidarités et de la laïcité, de l'égalité et de la justice, de la préservation et du développement soutenable de la planète. Je crois à l'esprit du Front populaire.
Ma décision pénible n'est pas un renoncement. Je m'efforcerai toujours d'être un citoyen actif et engagé, autant que possible dans le cadre d'un parti politique, celui qui me semblera le mieux à même de promouvoir une société juste et humaine à laquelle j'aspire depuis toujours. Mais ce parti ne me semble pas encore exister.
Le PS a été et pourrait d'ailleurs être encore ce levier s'il cessait de s'en tenir à attendre que les désappointés reviennent à lui et s'il revenait à ses fondamentaux en portant l'alternative d'un projet républicain, écologiste et social.
Mon choix n'a aucune incidence locale. Je continue à agir pour mes concitoyens comme maire de La Seyne et vice-président de la métropole toulonnaise, avec les élus de l'ensemble des courants politiques républicains, dont, évidemment, mes amis du Parti socialiste, en particulier les Varois, et parmi eux ceux de l'équipe municipale seynoise, avec lesquels demeurent une parfaite identité de vision de l'avenir du territoire et des liens fraternels qui ne sont nullement distendus, bien au contraire.