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"Sans-fac": des étudiants occupent la présidence de Paris-Nanterre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon les militants, la faculté se serait engagée à trouver 70 places supplémentaires pour les "sans-fac", mais n'en aurait débloqué que 43.

Une trentaine d'étudiants et de "sans-fac" occupaient ce jeudi soir les locaux de la présidence de l'université de Paris-Nanterre, après y avoir passé une première nuit pour obtenir l'inscription d'étudiants n'ayant reçu aucune affectation sur la plateforme Parcoursup, a appris l'AFP.
Une deuxième nuit d'occupation
Le 2 octobre dernier, un groupe d'une cinquantaine d'étudiants et de "sans-fac" avaient déjà occupé ce même bâtiment pendant toute une soirée. La présidence s'était alors engagée à trouver 70 places pour des personnes sans affectation.
Victor Mendez, étudiant et militant à l'Unef, a jugé que l'université n'avait pas tenu ses promesses en inscrivant seulement 43 personnes depuis le 2 octobre.
Il a ajouté jeudi soir que les occupants s'apprêtaient à passer une deuxième nuit dans l'endroit: "On compte encore passer la nuit ici et on restera jusqu'à la semaine prochaine s'il le faut".
La fac "refuse de négocier"
Du côté de l'université en revanche, on considère que l'effort a été suffisant avec 89 étudiants inscrits en tout depuis la rentrée en septembre, dont 79 sur l'université de Paris-Nanterre et 10 dans d'autres établissements franciliens.
L'université précise qu'en 2017, 42 cas de "sans-fac" avaient été réglés et 51 en 2016, soit un effort bien moins important.
"On ne partira pas sans garantie d'inscriptions" supplémentaires, a expliqué à l'AFP Victor Mendez.
"Depuis le début on propose de négocier des dossiers et la fac refuse alors qu'on a des dossiers sensibles, des demandeurs d'asile, des étudiants sans licence nulle part", dénonce-t-il.
Deux étudiants condamnés pour des violences sur des policiers
Les étudiants mobilisés demandent également que l'université se positionne pour la relaxe des deux personnes condamnées mercredi, dont Victor Mendez, pour des violences sur des policiers lors de l'évacuation de la fac par des CRS en avril dernier en plein mouvement de contestation contre la réforme de l'accès à l'université.
Victor Mendez a été condamné à 4 mois de prison avec sursis et un ancien étudiant à 6 mois de prison ferme. Un troisième a été relaxé.
Un rassemblement de soutien est prévu devant le bâtiment de la présidence de l'université jeudi à 12h30.




