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Mélenchon dénonce "l’ignominie" de Mediapart
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Publié très tard hier soir, l'article de Mediapart a déjà plus de 700 commentaires à 8h du matin. A 90% pour exprimer leur dégoût de voir ce journal de qualité participer, de la pire des manières, à l'offensive de la bourgeoisie contre la principale force d'opposition.
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POLITIQUE - Du début à la fin, cette semaine aura été éprouvante pour le député des Bouches-du-Rhône. Après avoir enchaîné les polémiques à la suite des perquisitions menées à son domicile et au siège de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon doit faire face à un nouveau front qui s'est ouvert vendredi 19 octobre: la publication par Mediapartdes premiers éléments issus de l'enquête le concernant, sur fond de soupçons de surfacturations de prestations par Sophia Chikirou publiés le même jour par franceinfo.
Mais à la différence de leurs confrères de Radio France, les journalistes de Mediapart ont mis la main sur un détail embarrassant. Quand les policiers sont arrivés mardi 16 octobre à 7 heures du matin au domicile de l'élu marseillais, ils sont tombés nez-à-nez avec Sophia Chikirou. "Le patron de La France insoumise et la communicante entretiennent en réalité de longue date, selon nos informations, une relation extra-professionnelle. Celle-ci pourrait relever de la seule vie privée des deux intéressés mais prend désormais, à la lueur des investigations judiciaires, une dimension d'intérêt général", écrit Mediapart.
C'est notamment pour avoir voulu interroger Jean-Luc Mélenchon sur la nature de cette relation qu'un journaliste de Mediapart a provoqué la colère du leader insoumis en conférence de presse. Une colère que le député de Marseille a explicitée plus longuement dans un texte publié sur Facebook dans la soirée de vendredi. "Donc, deux jours après ma perquisition, un journal se vante déjà d'avoir violé le secret de l'instruction", déplore Jean-Luc Mélenchon, s'estimant victime d'un système "Macronie-parquet-médias".
"Je m'attendais à une chose bien glauque. En effet, hier, on a demandé à mon chargé de communication sur mes réseaux : 'quelle est la nature de votre relation avec Jean-Luc Mélenchon ?'. À une autre camarade : 'vous donnait-il des ordres en dehors de sa fonction de député'. À Sophia Chikirou : 'quelle est la nature de vos relations avec Jean Luc Mélenchon ?'. Mot pour mot ce qu'un 'journaliste', fils à papa, m'a demandé en fin de conférence de presse. Je supposais que je serais le centre d'une fresque passionnante", poursuit Jean-Luc Mélenchon, qui ajoute: "à l'état civil et aux impôts je suis célibataire. Et jusqu'à cet article je me croyais seul auteur de ma vie privée".
Le leader de la France insoumise, dont les relations avec le journal d'Edwy Plenel ne sont pas des plus chaleureuses, affirme qu'il ne s'attendait pas "à ce que ce soit Mediapart qui mange de ce pain là". Et de tailler en pièces le journal en ligne: "Mediapart prétend avoir violé le secret de l'instruction et disposer d'une information concernant la présence chez moi de quelqu'un. Bravo Mediapart ! Quelle enquête, quelle investigation ! Mais quel rapport avec le dossier ? Plenel, quel naufrage du trotskisme à ce niveau de caniveau après avoir dirigé Le Monde. Je laisse les gens vous dire ce qu'ils en pensent. À ce niveau d'agression et d'ignominie, il n'y a plus besoin d'argumentation".
Sophia Chikirou a été entendue par la police anticorruption (Oclciff), dans l'enquête sur les comptes de campagne de la France insoumise. Elle est soupçonnée d'avoir surfacturé ses prestations auprès du candidat Jean-Luc Mélenchon dont elle était la directrice de communication en 2017. Si Mediapart s'interroge sur la nature de leur relation, c'est en raison du potentiel éclairage que cet élément peut donner aux investigations. "De fait, si l'enquête devait confirmer le soupçon qui a présidé à son ouverture, cela signifierait que les sommes incriminées perçues par Mme Chikirou l'auraient été à l'occasion d'une campagne présidentielle dirigée par un homme politique avec lequel elle partage une relation intime régulière", écrit Mediapart.
"En 10 ans de révélations d'intérêt public, Mediapart a subi les campagnes de dénigrement des soutiens de Sarkozy, Valls, Cahuzac, Fillon, Le Pen, Hollande, Macron et maintenant Mélenchon", a regretté le directeur du journal en ligne Edwy Plenel.
Ci-dessous, le billet de Jean-Luc Mélenchon dans son intégralité: