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Gilets jaunes: "C’est une fronde sociale qui ne fait que commencer", affirme Besancenot

Gilets-jaunes

Lien publiée le 19 novembre 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Le fondateur du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a pris fait et cause pour le mouvement des gilets jaunes mais rappelle que "pour bloquer le gouvernement, il faudra un peu plus que ces barrages filtrants".

Olivier Besancenot s'est exprimé ce dimanche au micro de BFMTV pour affirmer le soutien du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) au mouvement des gilets jaunes, qui proteste depuis ce samedi contre la hausse des prix des carburants - et plus généralement la politique fiscale du gouvernement.

"On n’a pas affaire à une fronde contre un gouvernement écologique, on a une fronde sociale contre la vie chère, qui n'a pas d’hostilité contre la transition écologique", a analysé le fondateur du NPA. 

Olivier Besancenot a énuméré les mots d’ordre de la mobilisation: "rendre l'ISF" (le rétablir), s’attaquer aux 100 milliards de fraude fiscale annuels…

"La question qui est posée", a-t-il affirmé, "c’est celle des salaires, des revenus, des pensions de retraite, des allocations… Ça fait trop longtemps que c’est bloqué de ce côté-là, c’est pour ça qu’on a un mouvement extrêmement profond."

"Pour bloquer le gouvernement, il faudra plus que ces barrages filtrants"

Au-delà des rassemblements du week-end, Olivier Besancenot a appelé les mouvements de gauche, ouvriers, écologistes et anticapitalistes à s’unir pour une mobilisation commune, "y compris à la gauche de la gauche, avec le Parti communiste, Génération.s, Ensemble et avec d’autres".

"Pour bloquer le gouvernement, il faudra un peu plus que ces barrages filtrants", a-t-il rappelé. "Il faudra aussi des manifestations, et utiliser l’arme des travailleurs: la grève."

Le leader du NPA a évoqué "un ras-le-bol généralisé qui n’est pas un ras-le-bol fiscal, mais un ras-le-bol contre l’injustice fiscale". L'impôt français n'est pas progressif, affirme-t-il, mais "régressif": "Il ne prend pas l’argent aux plus fortunés, mais favorise les plus hauts revenus". Et de citer l’entreprise Total, qui fait 9 milliards de bénéfices nets et échappe à l’impôt sur les bénéfices des sociétés.