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Aux côtés des Gilets jaunes, une seule voie : se battre ensemble pour imposer nos revendications

Gilets-jaunes NPA

Lien publiée le 5 décembre 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Tract du NPA Montreuil interpro :

https://tendanceclaire.org/contenu/autre/Tract_Montreuil_3decembre2018_bat(1).pdf

Aux côtés des Gilets jaunes, une seule voie : se battre ensemble pour imposer nos revendications

Samedi 1er décembre, les Gilets jaunes ont une nouvelle fois manifesté dans tout le pays. « Je n’accepterai jamais la violence », a déclaré Macron. Mais de quel côté est venue la violence ? De ceux qui se soulèvent contre la vie chère ? Ou bien du gouvernement qui écrase de son mépris la population ?

Maintenant le gouvernement est contraint de reculer. Mais pour l’instant, ce ne sont que des miettes car il espère toujours gagner du temps !

Les caisses ne sont pas vides pour tout le monde

Macron multiplie les provocations. D’une part, il « refuse de changer de cap » tout en laissant le Premier ministre annoncer un « moratoire »… jusqu’aux annonces de l’été prochain ! Mais rien sur la CSG et rien sur l’ISF, à peine un coup de pouce sur le Smic. Pour le ministre François de Rugy, « on ne peut pas demander la baisse des taxes et la hausse des investissements dans les services publics ». Pourtant aucun de nous n’a oublié que Macron a supprimé l’ISF pour faire plaisir aux plus riches et que le CICE coûte 30 milliards d’euros par an pour enrichir les actionnaires, sans créer aucun emploi, tout en réduisant les services publics à la portion congrue.

D’autre part, Macron ne lâche rien sur sa volonté de renforcer la répression. Le même de Rugy, pourtant ministre de la Transition écologique, répète comme un perroquet que la « sécurité » est la « priorité absolue ». Mais l’insécurité sociale, la précarité grandissante dans laquelle est plongée une part croissante du monde du travail, il n’en a rien à faire ! Et pourtant il va falloir que ça change.

Les femmes, les salariés les plus mal payés, les précaires, les jeunes, les retraités, tous en première ligne

Il est déjà loin le temps où le gouvernement cherchait à faire peur dans les chaumières en prétendant que les Gilets jaunes étaient manipulés par l’extrême droite. Fort heureusement, l’extrême droite est dépassée par les événements et par toutes celles et ceux qui participent aux manifestations : des travailleuses et des travailleurs de toutes origines, souvent de petites entreprises, des précaires, des sans-emploi, des retraités, des « micro-entrepreneurs »... Le discours anti-taxes fait partie des rengaines démagogiques de Marine Le Pen ; mais celle-ci n’a jamais défendu les salariés et les classes populaires. Et ce n’est pas un hasard si elle vient à nouveau de se prononcer contre la hausse du Smic, pourtant réclamée par les Gilets jaunes. Comme Macron, cette millionnaire est du côté des riches.

On s’organise à la base

Macron invite les politiciens chefs de partis et des « représentants » autoproclamés des Gilets jaunes à venir parlementer, en espérant que cela calmera le jeu. Mais que propose-t-il sinon des promesses creuses destiné à nous embobiner ? C’est sur nos seules forces qu’il faut compter pour renforcer le mouvement actuel, l’élargir et le mener jusqu’au bout de ses possibilités, en nous organisant nous-mêmes.

Nous ne sommes rien, dit-il ? Soyons tout !

Les directions syndicales, pour l’heure, ne se sont pas montrées à la hauteur, alors qu’elles devraient appeler à la grève et se joindre au mouvement sans attendre. Mais à la base, de nombreux syndicalistes et militants ouvriers n’hésitent pas à faire le lien, en portant aussi leurs propres revendications. Samedi dernier, des cortèges syndicaux ont fraternisé avec les Gilets jaunes. Les lycéens également sont entrés dans la danse, faisant grève par solidarité mais aussi contre ParcourSup et la réforme du bac.

Tous ensemble !

Les Gilets jaunes ont montré une préoccupation constante, celle de bloquer l’économie. Il faut en être. Participer, le plus nombreux possible, à toutes les manifestations. Mais aussi bloquer l’économie sur notre lieu de travail au moyen de la grève.

Les Gilets jaunes ont donné l’exemple de la détermination à l’ensemble du monde du travail. Tous ensemble, saisissons-nous de ce mouvement pour porter nos exigences fondamentales :

Annulation des hausses de taxes ! Augmentation immédiate des salaires, des pensions et des minima sociaux ! Indexation des salaires sur les prix ! Suppression des impôts indirects et révision complète de la fiscalité ! Partage du travail entre toutes et tous !