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Piscine, vaisselle et salle des fêtes : en six mois, les Macron ont dépensé plus d’un million d’euros
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Difficile d’être le "Président des riches" sans sortir le chéquier à tout bout de champ. Entre plaisir égoïste et prestige de la France, Emmanuel et Brigitte Macron ne sont jamais à court d’idées quand il s’agit de dépenser.
Vous vous souvenez du coup de la vaisselle de l’Elysée ?
En juin dernier, Le Canard enchaîné dévoilait que le "Palais" avait passé commande à la manufacture de Sèvres : 1200 pièces de vaisselle pour la coquette somme de 500.000 euros. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement – qui n’est donc pas du tout porte-parole de la présidence – justifiait alors cette dépense en ces termes :
« Le président de la République procède à une commande publique qui permet de recevoir à la hauteur des personnalités qui défilent à l’Elysée […] Une commande a été faite pour changer le service dans sa totalité, cela n’avait pas été fait depuis le président René Coty. »
Fake news !, comme dirait un célèbre animateur de téléréalité américain, car Jacques Chirac avait déjà procédé au remplacement de la faïence élyséenne.
Vous vous souvenez du coup de la piscine du fort de Brégançon ?
Fin juin dernier, le couple présidentiel préférant l’eau chlorée au sel de mer, l’Elysée a déboursé 34.000 euros pour faire installer une piscine dans son refuge estival. Tout ça pour qu’Emmanuel Macron sorte à un badaud quelques semaines plus tard : « Je n’aime pas les piscines, je préfère mille fois la mer ». Le mépris, définition.
Macron, réfection !
Et depuis ? Eh bien, le 23 novembre dernier, Emmanuel Macron a décidé de faire quelques réfections dans la salle des fêtes de l’Elysée, mais aussi dans le jardin d’hiver et le salon Napoléon III. Coût des travaux : 500.000 euros. Une bagatelle quand on s’appelle France ! À Libération, l’Elysée justifie ces dépenses :
« C’était difficile de prendre la décision de fermer pendant un mois cette salle, de ne pas pouvoir l’utiliser, mais les travaux étaient absolument nécessaires. Le président a pris cette responsabilité. Ce qui aujourd’hui coûte plusieurs centaines de milliers d’euros aurait coûté demain le double. »
Précision importante faite par Le Figaro : « La nouveauté décorative sera de taille : rideaux et moquette version 2019 puiseront dans des teintes gris et beige nettement plus contemporaines et, surtout, plus lumineuses ». Au journal Le Monde, c’est Brigitte Macron qui y va de son commentaire : « On va alléger, épurer. Il faut que la lumière entre. »
Nous, on ne résiste pas à l’idée de ressortir des fagots cette citation d’Emmanuel Macron himself :
« On met un pognon de dingue dans les minimas sociaux et les gens ne s’en sortent pas. Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. »
Surtout n’y voyez aucun rapport avec les gilets jaunes.




