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Espagne : des policiers solidaires des manifestants
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Cela semble à peine crédible, mais des policiers espagnols ont ôté dimanche dernier leur casque en signe de solidarité avec les manifestants qui venaient crier leur colère contre la politique d’austérité menée par le gouvernement. Une attitude néanmoins peu suivie au niveau national, de nombreuses villes espagnoles ayant connu une répression féroce de la part des forces de l’ordre.
« Nous sommes également affectés par les coupes sombres dans les budgets. Nombre de nos familles vivent une situation insupportable », ont déclaré plusieurs agents de police. Le gouvernement de Mariano Rajoy s’est bien gardé d’ébruiter la nouvelle. Craignant une contagion du mouvement, il a décidé d'imposer des mesures disciplinaires contre ceux qui ont osé montrer leur solidarité avec les manifestants.
Les gestes de sympathie de la police vis-à-vis des manifestants étaient éloquents, certains agents allant jusqu’à s’asseoir aux côtés de ceux qui ont été mis à rude épreuve par la crise et l'austérité imposées par le gouvernement, engageant avec eux des débats dont l’avenir nous dira s’ils sont porteurs d’espoir. Pacifique, l’attitude des forces de l’ordre rompt avec l’idée qu’en eux habituellement les progressistes : « nous ne sommes pas ici pour charger les gens qui n’ont rien à se reprocher. Notre rôle est de réprimer les criminels, pas les gens honnêtes qui travaillent et qui sont pénalisés ».
Les manifestants ont fini par demander la démission immédiate du gouvernement et de tous les parlementaires, responsables selon eux des politiques d’austérité et de démantèlement de services publics. Ne souhaitant pas s’arrêter en se bon chemin, ils souhaitent apporter de l’espoir au peuple espagnol et lui redonner la pleine maîtrise de son destin. Les forces de l’ordre, dont les représentants sont malmenés comme les autres travailleurs par les politiques antisociales, sont présentées par certains commentateurs comme la clé de voûte d’un possible changement de régime. Dans l’Internationale, célèbre chant révolutionnaire, Eugène Pottier n’écrivait-il pas déjà, en 1871 : « les Rois nous saoulaient de fumées, paix entre nous, guerre aux tyrans ! Appliquons la grève aux armées, crosse en l’air et rompons les rangs ! ». Il ne reste plus qu’à mettre ça en musique.




