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    Lettre de gilets jaunes de Seine et Marne

    Gilets-jaunes

    Lien publiée le 7 décembre 2018

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    https://lemediapresse.fr/social/a-lattention-du-president-de-la-republique-par-des-gilets-jaunes-de-seine-et-marne/

    Nous publions une lettre adressée au président de la République, rédigée par des gilets jaunes de Seine-et-Marne, qui font part de leur détresse sociale et témoignage d’une malaise. Espérons que nos représentants les écouteront.

    Monsieur le président,

    Ce qui est sidérant, c’est que toutes les chaines confondues, comme BFM, LCI, France Infos, ainsi le sénateur, Monsieur Julien BARGETON, qui était l’invité de LCI à 21h00, le ministre, Monsieur GRIVEAU, le porte de parole du gouvernement, et d’autres députés de la majorité, ainsi des journalistes et leurs commentaires puissent dire que les gilets jaunes doivent partir et qu’ils ne doivent pas rester à manifester tout le temps, que les gilets jaunes sont à bout de souffle, qu’ils sont incrédules, incrédibles, que nous avons déjà mis des dispositions et que ces gilets jaunes ne le savaient, pour une transition écologique de 150 euros, ça suffit de nous donner des mesurettes, pour nous amadouiez, ça suffit de nous lancer des restes, pour nous dire, que c’est tout ce que le gouvernement peut nous donnez.

    Nous sommes plus, dans un stade pour accepter vos mesurettes, on a accepté souvent ces briques et ces braques qui sont devenues au cours des années insuffisantes pour nous procurer une vie décente, et nous éviter d’entre toujours en découvert en banque à chaque fin du mois.

    Nous voulons plus avoir peur, ou être angoissé, ou avoir peur de ne pas pouvoir manger, ou d’avoir l’huissier frappé à ma porte, ou d’avoir des factures non payées, ou de me priver pour tel ou tel produit de nécessité, ou de ne plus pouvoir me soigner, dentaire, lunette, chirurgie, kiné, ostéopathie, aller simplement se faire examiner par mon médecin traitant, ne pas pouvoir appeler SOS médecin en cas d’urgence, sans oublier les autres besoins, comme faire des activités sportifs, inscrire son enfant pour des activités extrascolaires, manger, aller e vacances, aller au restaurant, aller au cinéma… toutes ces dépenses quotidiennes, ces députés, ces senteurs, ces couvrements, ces ministres, ces riches de tout bord peuvent se permettre de les payer, et de le s’offrir, mais nous on ne peut pas, car le seul point noir, dans ce mouvement, c’est l’augmentation sans cesse chaque année des taxes divers et multiples, c’est le gel des salaires, si on arrive déjà, à mettre à plat ces deux volets et en discuter, nous pensons que nous aurions franchi un grand pas.

    UN DÉBUT DE RÉVOLUTION

    C’est un mouvement qui va durer, longtemps et longtemps, nous savons ce que nous voulons, nous savons ce que nous revendiquons, nous savons ce que nous subissons, nos revendications ne sont ni superflus, ni utopiques.

    Arrêtez de vous focalisez sur les casseurs, qui cassent, c’est normale d’avoir des casseurs, mais le gouvernement, doit se mobiliser pour envisager de régler dans l’immédiat ce conflit, car le fait de répondre à côté, en nous présentant des mesurettes, alors qu’eux vivent dans des châteaux, ce n’est pas normale.

    Au fait, c’est le gouvernement, qui anime ces casseurs, en leur donnant la possibilité de venir casser, car si le gouvernement a fait le nécessaire d’apaiser ces tensions des gilets jaunes, et d’autels, comme des retraités, etc. et faire qu’en sorte que nos revendications soient entendues et réalisables, et ben, nous n’aurions pas manifestés, et nous n’aurions pas eu des casseurs dans les manifestations, c’est que du bon sens…

    Nous avons assez de Castaner, de Griveau, d’Edward Philippe, de Macron, de députés en marches et leurs langues de bois, assez d’actionnaires qui s’enrichissent de plus en plus sur le dos des salariés pauvres ou pas, c’est eux qui font l’entreprise… Nous voulons, et nous demandons une JUSTICE SOCIALE, UNE JUSTICE ÉCONOMIQUE, UNE JUSTICE ÉCOLOGIQUE, UNE JUSTICE JUDICIAIRE,

    Nous sommes dans un stade d’un début de révolution, la bataille a commencé pour que notre dignité, nos droits, et nos vies, se soient pas pillées par des réformes qui favorisent une certaine population. Est-ce que  c’est cette bataille que  vous voulez  gagner, en dépit de la pauvreté, de la détresse de votre peuple.

    S’il vous plait, vous tous, arrêtez de vous focaliser sur la casse, au-delà  de la casse, il y a des éléments importants à aborder, il y a des gens, des individus, des étudiants, des collégiens, des enfants, des familles recomposées ou pas, des retraités, des enfants,  des séniors, des handicapés, des SDF, qui  souffrent, car pas d’argent, pas de nourriture, pas de perspectives pour l’avenir, pour des projets équitables, des découverts bancaires qui explosent,  ces citoyens sont obligés de prendre des crédits de consommations pour éviter la banqueroute, est ce que vous croyez que tous les travailleurs touchent tous des salaires de vos ministres, de vos députés, de vous, Monsieur le président. Vous augmentez tout, Monsieur le président, pour que vous puissiez mettre en place vos taxes carbone et financer entre autre l’écologie, et autres dépenses de l’État, car on sait très bien que toutes ces augmentations ne sont pas toutes versées à l’écologie. En revanche, sur ce point, vous nous avez menti, Monsieur le président, vous nous avez encore pris pour des ignorants, que nous ne suivons pas les lois, et vos réformes….

    Il faut absolument faire augmenter les salaires pour que chaque citoyen puisse vivre normalement, et ne pas survivre, et pour que chacun de nous, puisse s’offrir des produits, consommer, allez aux vacances, nourrir sa famille, achète une voiture, achète un logement…. rénover, aménager son lieu d’habitation, etc.

    Sommes-nous dans une dictature, sommes-nous dans un pays totalitaire, ou nous sommes-nous dans une démocratie où le droit de grève doit être respecté quel que soit le temps qu’il durera pour alerter, et faire changer le gouvernement, l’Assemblée Nationale, et le Sénat.

    L’endroit où l’emplacement des manifestations doit être laissé au choix des manifestants, mais à vous de sécuriser l’emplacement, ça devait être un consensus, ça serait bien, de laisser le citoyen se responsabiliser, assume ses actes. Si vous êtes dans la négation, dans le refus, dans ‘’faites ça, faites ceci, ne faites pas ça, c’est interdit pour vous’’. Vous allez les provoquer, ce qui va entraîner des refus de leur part et  que des ‘ »NON’ ». Et surtout vous allez les radicaliser encore et encore.

    Est-ce le fait que ce mouvement est apolitique, non syndiqué, non représenté, qu’il faut le faire taire, le  dissoudre, l’enterrer, ne pas le considérer, ne pas le respecter, ne pas le recevoir, ne pas l’écouter, le rendre responsable de tout et de rien, le designer comme le coupable pour dissimuler les dysfonctionnements de ces réformes multiples et variées, et dissimuler ces augmentations qui ne s’arrêtent plus ? Ce n’est ni justifié, ni approuvé par votre peuple. Et surtout dissimuler les échecs de ce cap que vous tenez tant à poursuivre, les implications de ces réformes sont néfastes dans la vie de chacun, ces réformes brutales, explosives ne collent pas du tout dans la vie de la majorité des Français et des Françaises, et dans nos vies de tous les jours.

    Voulez-vous faire crever votre peuple, ce n’est pas sage venant d’un président qui se dit « DÉMOCRATE » ????

    Ni les médias, ni les politiques, ni le gouvernement ne va faire taire ce mouvement. C’est le début, Messieurs, Mesdames, d’une lutte acharnée contre la baisse du pouvoir d’achat, pour les classes pauvres et moyennes. On n’en peut plus, nous en avons assez  d’être sucré, d’être des pigeons, d’être racketté,  Nous en avons assez de se taire, de subir. On ne veut plus accepter, Monsieur le président MACRON, vos lois de riches, dirigées uniquement pour les actionnaires, pour les investisseurs, qui n’ont aucun état d’âme, ni scrupules vis-à-vis des retraités, des personnes qui n’ont rien, des invalides, des handicapés, des salariés qui veulent que leurs salaires augmentent rapidement pour qu’eux aussi puissent vivre. Pas comme vous, mais décemment, car ils n’ont même pas de quoi nourrir leurs bébés, leurs enfants, et eux-mêmes. Ils se sacrifient, car les priorités sont nombreuses. Nous sommes des êtres vivants, nous devons vivre normalement sans se priver, sans avoir une crainte, ni angoisse, ni peur de ne pas pouvoir finir le mois, de ne pas pouvoir payer ses factures, de ne pas pouvoir nourrir ses enfants, de ne pas pouvoir aller en vacances, de ne pas pouvoir changer de matelas, ou le canapé du salon, le frigo, ou acheter un sèche-linge ou un lave-linge, ou acheter une table de cuisine, ou le bureau pour les enfants, ou acheter des vêtements, à manger, une voiture pour se déplacer, mettre du gazole.

    En revanche, toutes les choses que je viens de vous citer, Monsieur le président MACRON, vous les possédez, vous vivez avec, et vous avez encore plus que ça, ceux ne sont pas des contraintes pour vous, mais pour d’autres, qui ne s’en sortent plus. Vous ne vous souciez pas de ceux et de celles qui n’ont même pas le minimum de ce que vous avez. Je parle de vous comme un exemple donné, mais nous pouvons aussi parler d’une famille très riche ou riche, ou moyennement riche, qui a les mêmes besoins  d’une famille moyenne, ou pauvre, sauf la différence entre eux, c’est que les familles riches ou moyennement riches, ont les moyens et même plus pour vivre confortablement, alors que pour les classes moyennes ou les classes pauvres, ou les retraités, ils ne trouvent même pas à subvenir de leurs besoins, elles surviennent, mais un moment donné, ces classes sociales pauvres ou moyennes ne vont plus pouvoir survivre, si on continue dans cette escalade de tirer la corde encore et encore, par conséquent, où commence donc, les choses de nécessité, et où fini les accessoires et les superflus, etc., Nous vous posons la question.

    ÉCHEC DU CAPITALISME

    MARRE DU MANQUE DE SOLIDARITÉ, D’HUMANISME, DE COMPASSION, D’EXERCER SUR NOUS  UN ABUS SOCIAL, MARRE DE PAYER DES TAXES A L’INFINI SANS AVOIR EN RETOUR  DE VRAIS PROJETS  SOCIÉTAUX QUI BÉNÉFICIERONT POUR TOUT LE PEUPLE FRANÇAIS, ALORS QUE CES TAXES QUE LES CONTRIBUABLES PAYENT DOIVENT ALLER FINANCER LES ROUTES, LES AUTOROUTES, LES HÔPITAUX, LES ÉCOLES, LES MATERNITÉS,  LES DISPENSAIRES, LES STADES, LES PARCS, TOUS LES SERVICES PUBLICS, PAR CONTRE, CE QU’ON VOIT, C’EST DES ÉCOLES  QUI FERMENT, DES HÔPITAUX QUI FERMENT, DES SERVICES  PUBLICS DÉLOCALISÉS, MAINTENANT ? IL FAUT FAIRE DES KILOMÈTRES POUR SE SOIGNER, PAYER LE GAZOLE encore et encore ! MARRE DE CE POUVOIR EN EXCÈS, MARRE DE NOUS VIDER DE NOS SUBSTANCES, DE NOS VALEURS, DE NOS DROITS FONDAMENTAUX. MARRE DE CES TAXES INFINIES QUI AUGMENTENT ET QUE NOUS SOMMES OBLIGÉS DE LES PAYER. MARRE QUE LES CONTRIBUABLES SUBISSENT SES FORTES PRESSIONS, ILS FONT QUE PAYER, PAYER, JUSQU’À QUAND !!!!!!????

    Le capitalisme et le libéralisme doivent fonctionner avec la vie sociale de chacun de nous, avec le pouvoir d’achat de chaque individu, où sont donc, les hôpitaux qui se délocalisent, les soins qui manquent, les écoles qui ferment, les maternités qui ferment, les services publics deviennent de plus en plus déplorables, les crèches qui sont pleines à craquer, on manque d’infirmiers (ères), de médecins, de professeurs, d’instituteurs(trices), le droit du logement pour tous, le travail pour tous, elle est où la sécurité pour tous. Elle est où la justice pour les victimes, pour ceux qui se sont suicidés et qui se sont donnés la mort  au sein de leur  entreprise, comme celle d’Orange France entre 30 et 50 salariés ont perdu la vie dans cette  entreprise, sans oublier ceux et celles  qui sont à l’isolement à la dérive, atteinte psychologiquement dans leur chair, oublier par leur entreprise, par l’État, par les services sociaux,… Eux, n’ont-ils pas droit à  se soigner correctement, à revivre, à condition qu’on leur donne les moyens et la possibilité de le faire, il est où ce premier geste  envers ces populations brisées, atteintes, elle est où la reconnaissance de la justice qu’il y a faute, qu’il y a un manquement, ce que toute victime attend pour qu’elle puisse se reconstruire à nouveau, et tout dépends des séquelles commis par leurs bourreaux. Des suicides, du mal-être existe aussi à la poste, à la police, à Renaud, PSA, personne en parle, aucun député, aucun élu, aucun membre de l’exécutif n’ont dit un mot, ni rendus des hommages, ni une gerbe à ceux  et à celles qui ne sont plus là, près de leur famille, en laissant leurs enfants en pleurs, leurs familles proches dans un désespoir conséquent. Qui pourrait les aider, les soutenir, les réconforter. Il est où le président de cette nation pour prononcer des mots, pour mettre en garde ces PDG qui détruisent les vies de leurs salariés, comme si c’était normal. Comme Monsieur LAMBARD QUI A PRONONCÉ QUE ‘’LE  SUICIDE EST UNE MODE’’. Ces personnes ont perdu leur vie à cause des feuilles de route secrètes rédigées et écrites, et diffusées venant du COMEX, conditions de travail intolérables, aux managements douloureux, excessif, aux pressions de tous les jours, à cause des menaces venant de la hiérarchie, du DRH, des médecins de travail complices, à cause des abus de pouvoir, aux impunités diverses et variés de certains cadres qui ont dépassé la ligne rouge. Sans oublier le comportement des policiers, des gendarmes, qui sont là pour nous défendre, et non pas pour se moquer des personnes fragiles, vulnérables. Ce descriptif reflète la vie de tous les jours, Monsieur le président. Vous devez agir, agir, et agir maintenant, et non pas dans 3 mois, ou dans 6 mois, ou dans un an.

    Quand Monsieur le président MACRON répondra à nos exigences sans langue de bois, là on verra comment la courbe des satisfaits se dessinerait. Mais pour le moment, il a commis des fautes, des erreurs, il a blessé des gens par ses propos de bourgeois, de snob. Il a supprimé l’ISF, alors que cet argent allait nous aider à financer le volet écologique dans son ensemble, à condition que tout l’argent aille à ce périmètre. Les moyens existent, sauf qu’ils ont été distribués aux riches qui sont devenus  encore, et encore plus riches. Est-ce là, la justice sociale ? Nous sommes tous pour l’écologie, mais nous sommes aussi pour le partage équitable, pour la transparence des finances publiques, centime par centime. Ce n’est pas pour se payer une piscine, ou inviter Mr. TRUMP à dîner, ou autre dignitaire, et j’en passe. C’est aussi de l’argent jeté par les fenêtres. Nous voulons un équilibre social pour que chacun puisse vivre décemment pour lui-même, mais aussi pour ses enfants, avec respect, équilibre, sérénité, et confiance.

    Est-ce là, l’équilibre, la considération, la cohésion territoriale, est-ce là, la France qui travaille pour son peuple, pour que  tout le monde puisse trouver sa place, la France qui se lève tôt, pour pouvoir laisser aux autres de vivre correctement, avec respect et ambition. Est-ce cela, Le processus « GAGNANT-GAGNANT » ?

    • Qu’avez-vous fait pour les handicapés, quel est le plan maréchal pour ce volet très précis, pour le droit de logement, (des bâtiments qui s’effondrent à Marseille, et ailleurs) ? Hélas, il n’en est rien, que dalle, on fait que souffrir, attendre que l’avalanche nous engloutie.
    • Qu’avez-vous fait concernant les banques, qui refusent de nous prêter pour construire, pour rénover, pour acheter, pour renouveler sa voiture, pour rajouter une pièce chez soi, pour isoler nos murs, d’ailleurs vous demandez qu’on le fasse pour l’écologie. Hélas, vous ne nous aidez pas, car ces travaux, cette transition nous demande des dépenses énormes à verser, ce n’est pas les 150 euros dont il a parlé M. Griveau, vu que nos salaires sont toujours bas, comment voulez-vous  qu’on puisse s’engager dans ce processus, alors que notre pouvoir d’achat est pauvre. À cause des hausses de l’électricité, du gaz, des taxes, payer des assurances de toutes sortes, habitation, de voitures, de motos, payer des mutuelles, des cantines, le contrôle Technique de la voiture, payer le mécano en cas de problème, payer les soins, la visite médicale, les radios médicaux, les médicaments qui ne sont plus pris en charge de plus en plus, soigner les dents. Par conséquent, d’où voulez-vous, Monsieur le président, qu’on trouve cet argent pour payer tous ces frais, et ces dépenses, etc.
    • Qu’avez-vous fait pour que les soins soient gratuits, pour que les médicaments soient gratuits, pour que les hospitalisations soient gratuites. Idem pour le dentaire, l’optique, les lunettes.
    • Qu’avez-vous fait pour que les prix des mutuelles soient abordables, pas excessifs, pour  que tout le monde  puisse se  soigner correctement,
    • Qu’avez-vous fait pour des entreprises du BTP qui arnaquent, escroquent, et quand vous allez en justice, rien ne se produit, car ces dernières ouvre la porte du chantage, de mettre les clés sous la porte, ce qui fait que les juges deviennent conciliants avec eux…
    • Qu’avez-vous fait dans le cadre qu’un avocat escroque son client, et que les bâtonniers les défendent bec et angle, même s’ils savent que l’avocat en question a fauté, ils sont rarement  sanctionnés, et surtout quand vous arrivez à la Cour d’appel. Il y a des juges qui banalisent l’acte et le délit encore une fois. Ils sortent sans être inquiétés. Est-ce là, la justice ? Hélas, c’est une justice de clientélisme, de privilégiés, de réseaux, c’est eux, hélas qui réussissent, qui gagnent, le modèle « SEX, POUVOIR, ET ARGENT, IMPUNITÉ ? CORRUPTION ? ABUS DE POUVOIR’’. C’est le format aujourd’hui qui marche, et non pas la recherche de la vérité.
    • Qu’avez-vous fait avec le MEDEF, le patronat, surtout par la loi de travail, vous leur avez ouvert des vannes, en leurs donnant  de plus en plus un espace plus réconciliant, des garanties, sans protéger le salarié, c’est ça la justice sociale, c’est ça la justice du travail ????

    Je ne vois pas sincèrement que le Gouvernement travaille pour le peuple Français, je vois simplement, une catégorie de population qui en bénéficie, alors que Monsieur le président MACRON, a été élu par tous les Français sans distinction, et c’est comme ça qu’ils nous récompensent, qu’il nous aide, qu’il nous soutient. En nous interdisant de manifester dans les rues de Paris LIBREMENT, comme toute manifestation. De ne pas croître nos salaires, notre pouvoir d’achat. Par contre, il nous provoque sans cesse pour faire monter la colère, la haine, le mépris, nous humilier, nous dénigrer, nous lancer des pics ingrats en plein visage, on dirait que lui, est Monsieur CÉSAR. Il a tout l’Empire Romain à sa botte, et nous, nous sommes que les moutons de Panurge. Nous sommes rien à ses yeux, d’aucune utilité, sauf pendant les élections pour aller voter.

    Tout le monde en a raz-le-bol, tout le monde en a assez, tout le monde n’a plus envie de dire ça ne fait rien, on fait que subir, tout le monde n’a plus la force de continuer de cette façon sans agir, sans manifester, sans que sa parole soit entendue et écoutée.

    Les syndicats sont corrompus, les partis politiques œuvrent pour gagner des sièges, pour être au pouvoir et après, ils oublient toutes leurs promesses dédiées à ce que la vie sociale de chacun soit améliorée, devienne saine et que tous puissent retrouver confort et sérénité. Nous en avons assez des discours de langue de bois, des paroles, et des paroles, des blablas, nous voulons maintenant des actes forts, clairs, réels, et concrets, si non, les manifestations continueront sous d’autres formes et sous d’autres formules.

    Que fait le député, ou l’élu, quand il y a un problème, il envoie le citoyen à d’autres administrations publiques qui sont aussi en échec. Simplement l’élu transfert le problème vers un autre organisme. Mais il ne fait aucun suivi, car il est plutôt intéressé par la haute sphère, et non pas par le local. C’est de l’ambition patchwork.

    Je suis très déçue du fait qu’on dénigre ce mouvement, par les médias et leurs invités qui parlent mal de ce mouvement pour le casser. Comme il dit le proverbe : ‘’Divise, tu gagnes’’. Je suis très en colère contre la présentatrice de LCI à 10h « heure du brunch », Mme Bénédicte Le Chatelier sur ce qu’elle a dit le 24/11/2018. Elle a été ni impartiale, ni neutre, en donnant sans cesse des pics, des infos pour décrédibiliser ce mouvement. Elle n’est pas une journaliste impartiale, elle est plutôt juge et partie, elle  doit arrêter de faire ça. Elle a de la chance d’avoir trouvé un boulot, un emploi, et la possibilité de faire des études, que d’autres qui sont nombreux, et qui n’ont pas eu cette capacité d’entamer, ni de réaliser leurs projets de vie, par manque de moyens, d’encouragement, de soutien et d’aide, etc.

    Nous voulons que ce mouvement se passe très bien, sans heurts, en revanche, il faut que le  gouvernement nous donne la possibilité de circuler et de manifester LIBREMENT, sans nous agresser par les lacrymo, ni par des jets d’eau, ni nous donner des coups de bâton. Le but des ministres, et du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et de son coach, est de nous isoler, nous mettre en sandwich, de nous rendre coupable, que c’est de notre faute que les manifestations ont dégénéré. ARRÊTONS DE SE COMPORTER DE LA SORTE AVEC SON PEUPLE, VOUS N’ÊTES PAS LA, MONSIEUR MACRON, POUR NUIRE A VOTRE PEUPLE, L’HUMILIER, et LE MÉPRISER.

    Pourquoi ce gouvernement ne veulent pas comprendre ce mouvement, parce que les gilets jaunes, n’ont pas de leader, ce n’est pas important, Monsieur le président, mais nous devons vous dire que nous  n’avons pas voulu avoir la présence des leaders pour parler à notre place, car, nous n’avons plus confiance à ces leaders corrompus, tachés, pas honnêtes, Monsieur MACRON, en revanche, ce que revendique  ces  gilets jaunes  est  compréhensible, visible, clair, ne faites pas semblant de ne rien comprendre, et d’ailleurs vous devez les rencontrer, leur parler, leur serrer les mains, les entendre, leur répondre avec fierté, avec enthousiasme, et avec une crédibilité d’Homme d’État, car c’est votre peuple, c’est lui qui vous a élu, qui vous a mis à résider dans ce grand palais engrangé d’histoires et d’événements. Apparemment, vous avez oublié ? Monsieur le président, cette immense étape de mois de mai 2017, hélas, vous n’avez pas accompli cela tout seul, en revanche, pour les remercier, vous leur avez envoyé des troupes d’armées, des CRS pour les mettre à terre, à genou. Est-ce là, d’être un PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE RECONNAISSANT.

    DES MOBILISATIONS HISTORIQUES

    Par conséquent, arrêtez de trouver des prétextes pour les empêcher de revendiquer leurs droits, leurs  situations du quotidien, leurs devoirs, leurs authenticités, leurs faiblesses, et leurs forces.

    Ce gouvernement, ces élus d’En Marche, ces députés de la majorité, ou de l’opposition, doivent arrêter de dissimuler les vrais besoins de chaque famille, de chaque citoyen, où est donc le plan maréchal pour la pauvreté, nous sommes en plein hiver, pour les classes moyennes et pauvres, pour les SDF, pour les femmes qui subissent de la violence de toutes natures, pour les immigrants, leur insertion, et pour ceux qui veulent que traverser pour aller ailleurs, pour les enfants turbulents, ou abusés, ou trompés, ou battus, placés dans des familles qui abusent d’eux ou d’elles, où sont donc les contrôles, et les contrôleurs. Où est donc la vraie laïcité, et la place des religions dans cet espace de liberté, et de droits ? Elle est où la gratuité des soins, les prises en charge des handicapés, des autistes, les universités gratuites pour ceux qui veulent continuer leurs études, mais qui n’ont pas les moyens ? Quand est-ce que les souffrances des citoyens, d’un peuple, deviennent un vaste chantier où nous devons mettre à plat tous ces paramètres, ces points pertinents en communiquant, en se concertant, pour concilier le peuple avec l’exécutif, avec les citoyens. Quand est ce que le vrai travail commence, et quand, etc.

    C’est un début de révolution car ce gouvernement donne aux riches, enrichit encore et encore une  population privilégiée de devenir encore et encore plus riche. Ce n’est pas ça la démocratie, ce n’est pas ça l’équilibre sociale, économique, juridique, Monsieur le président.

    De toute façon, il y aura les élections européennes, et communales, donc, nous tous, nous allons nous mobiliser, manifester encore et encore, se battre dans les urnes pour que ce gouvernement ne serait pas  réélu une deuxième fois, et surtout on se rappellera des manifestations du 17 novembre 2018, du 24 novembre 2018, et du 1er décembre 2018, qui resteront dans l’histoire, pour que les élections législatives, nous permettent cette fois-ci de choisir le bon candidat qui ne crache pas dans la soupe de son peuple et surtout qui rendra la vie quotidienne de chaque famille décente, convenable.

    Se rebeller est juste, désobéir est un devoir, agir est nécessaire ! BELLACIAO

    CA SUFFIT, ASSEZ DE SOUFFRANCE, DE TOURMENT, DE PEINE, DE CHAGRIN, D’INJUSTICE, D’IMPUNITÉ, DE PRIVILÈGES, DE CLIENTÉLISME, DE RÉSEAUX PRIVILÉGIÉS, ET CEUX OU CELLES QUI N’ONT PAS LA POSSIBILITÉ DE S’EXPRIMER, ILS FERONT QUOI, ILS SE SUICIDENT, ILS N’ONT PAS DROIT D’EXISTER EUX AUSSI COMME TOUS LES AUTRES.

    Merci à Vous, Monsieur le président, d’avoir un regard d’ensemble, sans oublier ceux et celles qui vous ont élus, et ceux et celles, qui ne vous ont pas élus, vous devez demander des compensations aux riches et aux plus riches. Le problème, c’est que vous leur avez offert la lune, tout en sacrifiant des populations autour de vous, qui souhaitent améliorer leurs fins de mois, à pouvoir tout simplement vivre, mais vivre convenablement. Hélas, cette population a été abandonnée, sacrifiée par vous. Pour donner le holà, aux riches, qui n’ont même pas besoin d’être encore et encore plus riches, quand une nation libre et démocrate ne fonctionne ni avec le partage, ni avec l’équilibre social. Cette nation serait à la dérive, par conséquent, on ne parle plus de démocratie, ni de liberté, ni de solidarité, et ni d’humanisme, il faut  absolument réactivé ces indicateurs qui seront des modèles de stabilité et de richesse tout en  continuant à respecter votre CAP SOCIAL, HUMANITAIRE, et non votre cap RIGIDE, INJUSTE SOCIALEMENT, Monsieur le président. L’un n’empêche pas l’autre d’exister.

    Dans l’attente de vous lire, Je vous remercie infiniment, Monsieur le président, pour votre compréhension, et pour votre intelligence. ET SURTOUT POUR AGIR MAINTENANT, DANS L’IMMÉDIAT. CAR LA CONSTITUTION, ET L’ASSEMBLÉE NATIONALE NE REPRÉSENTENT PLUS LE PEUPLE FRANÇAIS, CES BESOINS, ET CES ATTENTES

    Bien à Vous,

    De la part des Gilets jaunes faisant partie d’une des zones de la Seine-et-Marne