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Des journalistes frappés et blessés par des flics
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
C'est bien de protester quand un journaliste est cogné.
Ce serait bien de protester, ou au moins s'interroger, sur les autres victimes des violences policières. Au lieu de relayer la communication du gouvernement, d'applaudir la police.
Un photographe du JDD a été frappé à deux reprises samedi par un CRS, lors d'une charge contre des Gilets jaunes en haut des Champs-Elysées, à Paris. LeJDD demande à la Préfecture de police des explications.

Notre reporter a pris cette photo samedi matin, lors des échauffourées entre CRS et Gilets jaunes en haut des Champs-Elysée. (Eric Dessons/JDD)
Samedi matin, sur les Champs-Elysées, le photographe du JDD, Eric Dessons, a été frappé à deux reprises par un CRS lors d'une échauffourée entre forces de l'ordre et Gilets jaunes. Souffrant d'une fracture de la main, il a été transporté par les pompiers puis opéré dans l'après-midi. Il était accompagné par deux autres photographes qui, eux, ont pu éviter les charges. "Ça chauffait déjà beaucoup entre les manifestants et les forces de l’ordre quand nous avons rejoint les lieux, équipés de nos brassards 'presse', raconte l'un d'entre eux, photographe de Paris Match. Alors que nous étions devant le magasin Cartier [en haut des Champs-Elysées, à une centaine de mètres de l'Arc de Triomphe], les CRS nous ont dit de dégager."
Le JDD demande des explications à la Préfecture de police
Les trois reporters photographes sont restés sur place quand les CRS ont chargé une première fois, peu avant 11h30. "Eric Dessons a alors pris un coup de matraque à la main droite, celle qui tenait son appareil photo. Puis, lors d'une seconde charge, il a de nouveau été frappé au même endroit, explique son confrère de Paris Match. Nous l'avons ramassé à terre, la main en sang."

Notre photographe a été frappé samedi matin devant le magasin Cartier, en haut de l'avenue des Champs-Elysées.
(Reuters)
Notre journaliste confirme que son brassard "presse" était bien visible. "J'ai montré aussi mon brassard aux CRS qui me chargeaient, assure le photographe de Paris Match. L'un d'eux m'a donné un coup de matraque sur le bras".
Attaché à la liberté des journalistes de couvrir l'actualité au plus près, même dans des conditions difficiles, le JDD proteste officiellement contre le traitement infligé à son reporter et demande à la Préfecture de police de Paris les explications qui s'imposent.

Des photographes reporters, samedi matin, sur les Champs-Elysées.
(Eric Dessons/JDD)
Deux photographes du Parisien ont également été blessés samedi par des tirs de flashball. Le premier a été la cible d'un tir dans le dos à deux mètres de distances par un policier. Il a indiqué sur Twitter avoir perdu connaissance quelques secondes au sol" avant d'avoir été aidé par des manifestants. Le policier s'est excusé auprès de lui, expliquant ne pas avoir voulu le viser, selon le quotidien. Un autre collègue a été touché plus légèrement au genou.




