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Trois mois de prison ferme pour les gilets jaunes interpellés lors du déblocage du dépôt pétrolier du Mans
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Trois "gilets jaunes" ont été condamnés ce vendredi par le tribunal correctionnel du Mans. Ils avaient été interpellés lors du déblocage du dépôt pétrolier. Un dispositif policier important a été mis en place aux abords du palais de justice dès le début d'après-midi.

Rassemblement d'environ 70 gilets jaunes et syndicalistes devant le palais de justice du Mans, en marge du jugement de trois gilets jaunes interpellés lors du déblocage du dépôt pétrolier © Radio France - Ruddy Guilmin
Trois mois de prison ferme, sans mandat de dépôt : c'est la peine dont écopent les trois "gilets jaunes" interpellés le 12 décembre lors du déblocage du dépôt pétrolier du Mans. Ils étaient jugés ce vendredi en comparution immédiate, tandis que 70 personnes étaient rassemblées à l'extérieur du palais de justice pour les soutenir. Quelques pleurs ont été entendus dans la salle d'audience à l'énoncé de la décision du tribunal, qui précise qu'un aménagement de peine est possible.
Ces trois intérimaires, âgés de 27 à 35 ans, étaient accusés d'avoir préparé des pièges et des projectiles à lancer sur les forces de l'ordre dans la perspective d'une intervention pour le déblocage du site, occupé depuis le 2 décembre. Les trois prévenus ont tous dit qu'ils n'étaient pas au courant des extincteurs prêts à être jetés dans le feu pour exploser ou des câbles tendus en travers de la route. D'après les informations de leurs téléphones, ces gilets jaunes de Sablé et la Flèche était pourtant au dépôt "presque tous les soirs, ils savaient forcément", selon la procureure.
Un important dispositif de police, les accès au tribunal filtrés
L'audience s'est déroulée dans un climat peu ordinaire au Mans, avec une quinzaine de policiers postés aux abords du palais de justice pour filtrer les accès, tandis que le Directeur départemental de la sécurité publique et le procureur de la République du Mans attendaient dans la salle des pas perdus.




