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Toulouse : le gilet jaune dans le coma s’est réveillé, la police des polices saisie
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le gilet jaune qui était dans le coma depuis début décembre s'est réveillé. Il aurait été blessé par un lanceur de balle de défense (LBD 40) lors de la manifestation du 1er décembre à Toulouse. Ses avocates demandent l'interdiction de cette arme dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre.

Benoit a été blessé lors de la manifestation des gilets jaunes le 1er décembre dernier au niveau de la gare Matabiau à Toulouse. © Radio France - Théo Caubel
Toulouse, France
Le 1er décembre dernier, Benoit, 29 ans, part manifester avec sa compagne et ses parents lors du rassemblement des gilets jaunes à Toulouse. Des affrontements avec les forces de l'ordre éclatent en début d'après-midi alors que le cortège arrive sur la place Jeanne-d'Arc.
Vers 16h, un groupe de manifestants tente de s'approcher de la gare. La police le repousse. C'est à ce moment-là que Benoit aurait été touché par un tir de balle de défense. Il est blessé au visage au niveau de l’œil et de l'oreille. À son arrivée à l’hôpital, il est placé dans le coma pour stabiliser son état. Il en sortira trois semaines plus tard.
"Il va falloir voir si cette arme pouvait être utilisée"
L'IGPN, la police des polices, a été saisie. Une enquête a été ouverte pour déterminer les conditions dans lesquelles Benoit a été blessé. "Le LBD 40 doit être utilisé dans des circonstances particulières, en cas d’extrême nécessité, rappelle l'une de ses deux avocates, Claire Dujardin. Il doit y avoir préalablement des tirs de sommations, l'utilisation de gaz lacrymogènes. Il faut respecter un nombre de mètres et la partie du corps. Il va falloir voir si cette arme pouvait être utilisée et si elle a été utilisée correctement."
"Cette arme ne doit pas être utilisée dans le cadre du maintien de l'ordre"
Pour Claire Dujardin, son client fait partie des nombreuses victimes de violences policières constatées ces dernières semaines. "Il y a des gens qui sont mutilés. Benoit aurait pu mourir" fait-elle remarquer. "À travers la situation de Benoit, on pose la question de l'utilisation de l'usage de cette arme aussi fréquente depuis ces dernières manifestations. On considère que cette arme ne doit pas être utilisée dans le cadre du maintien de l'ordre et qu'elle doit être interdite."




