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Brésil : Bolsonaro annonce un "nettoyage" idéologique dans l’administration
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro veut limoger des contractuels dans l’administration publique afin de « nettoyer » le Brésil « des idéologies socialiste et communiste ».
Le chef du gouvernement brésilien, Onyx Lorenzoni, lors d’une conférence de presse à Brasilia, le 3 janvier. ADRIANO MACHADO / REUTERS
« Nous aurons le courage de faire ce qui a peut-être manqué au dernier gouvernement, commencer à nettoyer la maison dès le début. » A l’issue de son premier conseil des ministres, jeudi 3 janvier, le nouveau gouvernement brésilien du président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, a annoncé un « nettoyage » des contractuels employés dans l’administration publique pour débarrasser le Brésil « des idéologies socialiste et communiste ».
« Ça n’a aucun sens de conserver dans un gouvernement ayant un profil comme le nôtre des gens qui défendent une autre logique, un autre système politique, une autre organisation de la société », a affirmé le chef du gouvernement, Onyx Lorenzoni, à l’issue de cette première réunion ministérielle au palais présidentiel de Planalto, à Brasilia.
M. Lorenzoni avait déjà annoncé mercredi un « nettoyage » dans son propre ministère, celui de la maison civile, affirmant qu’il limogerait 300 agents contractuels, embauchés sans avoir passé les concours de l’administration publique. Mais jeudi, il est allé plus loin, expliquant que tous les autres ministres pourraient faire de même :
« C’est le seul moyen de gouverner de façon efficace et de faire ce que la société brésilienne a décidé par les urnes : mettre fin aux idées socialistes et communistes qui nous ont menés au chaos actuel, avec le chômage (…), l’insécurité des familles, les mauvaises prestations du système de santé et des écoles qui endoctrinent au lieu d’éduquer. »
Farouchement anticommuniste
En ce qui concerne les écoles, la refonte de l’administration passera notamment par la suppression du département de la diversité du ministère de l’éducation, qui était notamment chargé de mettre en place des programmes scolaires sur le respect des droits de l’homme et le racisme. Ce département sera remplacé par un autre, qui aura pour but d’accroître les efforts en matière d’alphabétisation.
Dans un Tweet publié mercredi soir, le nouveau président, Jair Bolsonaro, a défendu lui-même cette mesure, affirmant qu’elle visait à « former des citoyens prêts à entrer sur le marché du travail, contrairement aux gouvernements précédents, qui ont investi dans la formation de mentalités esclaves des idées à dominante socialiste ».
Farouche anticommuniste, M. Bolsonaro a été élu président du Brésil en octobre en partie grâce à un fort rejet du Parti des travailleurs (PT) de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, qui a régné treize ans et est jugé responsable, par de nombreux Brésiliens, des maux dont souffre leur pays, corruption en tête.
Onyx Lorenzoni a également affirmé que son gouvernement comptait faire des économies en regroupant des services qui, selon lui, faisaient doublon, et en mettant en place un programme de vente d’immeubles sous-utilisés appartenant aux différents ministères.
Les 22 ministres du gouvernement Bolsonaro ont pris leurs fonctions mercredi et ce premier conseil semble avoir été un tour de chauffe avant une entrée dans le vif du sujet mardi, au prochain conseil des ministres. « Le président a réitéré sa demande de la présentation d’une série de mesures mardi », a assuré M. Lorenzoni, son homme de confiance.
Dans son discours d’intronisation, le ministre de l’économie, Paulo Guedes, a affirmé mercredi que la réforme des retraites serait « le premier et le plus grand défi » auquel le gouvernement Bolsonaro devrait faire face.
Des propos salués par les marchés, l’indice Ibovespa de la Bourse de Sao Paulo ayant battu un record historique en franchissant pour la première fois la barre des 90 000 points. Très impopulaire, cette mesure est jugée cruciale par les milieux d’affaires pour réduire la dette publique du Brésil, mais requiert une révision constitutionnelle qui doit être approuvée par le Congrès. Jeudi, Onyx Lorenzoni n’a pas souhaité donner de détails sur la façon de mettre en place cette réforme, se contentant d’un : « Je n’ai qu’une chose à dire : nous allons la faire. »