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Gratuité : une révolution pour trois fois rien ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Eau, énergie, transports en commun, culture, sécurité… Que coûterait réellement la gratuité des services essentiels à la vie ? Nous pousserait-elle à gaspiller sans compter ? Ou au contraire nous permettrait-elle de produire moins et de manière plus responsable ?
Un agent du réseau de bus d'Aubagne accueille les usagers à Aubagne le 15 mai 2009 lors de la première journée de gratuité du réseau de bus de la ville. • Crédits : GERARD JULIEN - AFP
C’est un peu l’oncle ou le beau-frère qu’on préférerait ne pas avoir à table lors du repas de Noël. Celui qui au moment d’ouvrir les cadeaux, serait capable de paraphraser Walter Benjamin au pied du sapin: "C’est une erreur de croire que le jeu de l’enfant est déterminé par le contenu représentationnel de son jouet". Mais encore ? "Si l’enfant veut tirer quelque chose, il devient cheval… s’il veut jouer avec du sable il devient boulanger". Comprendre : vous et vos cadeaux, vous êtes la société de consommation incarnée, le capitalisme qui transforme le monde en marchandises.
Heureusement, cet oncle bougon est aussi un jouisseur, dit-il… Et pour nous en convaincre, Paul Ariès, politologue et essayiste, prononce dans son dernier livre le mot magique : gratuit ! La gratuité comme alternative au capitalisme, comme machine à satisfaire des droits… Non pas pour raser gratis et se servir jusqu’à plus soif d’eau, d’énergie ou de nourriture : mais pour en profiter pour dessiner un changement radical de système.
"Alors peut-on faire la Révolution pour trois fois rien ?"
À ceux qui lui reprochent de croire au Père Noël, Paul Ariès rappelle que l’échange marchand est assez nouveau à l’échelle de l’humanité.
Ce qu'on constate dans la centaine de villes qui expérimente en France la gratuité de l'eau, c'est que ça ne conduit pas à un gaspillage. Au contraire, je dirais que les gens deviennent davantage responsables et on a une diminution de la consommation.
Nous proposons un nouveau paradigme : la gratuité du bon usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi paie-t-on l'eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ?
BIBLIOGRAPHIE
Gratuité vs capitalisme : des propositions concrètes pour une nouvelle économie du bonheurPaul ArièsLarousse, 2018
INTERVENANTS
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politologue, essayiste et rédacteur en chef du mensuel Les Zindigné.e.s, il dirige l'Observatoire International de la Gratuité (OIG)
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économiste, professeur à l'ESCP Europe