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    Assa Traoré : "Le mouvement des gilets jaunes ne peut pas se faire sans nous"

    Adama Gilets-jaunes

    Lien publiée le 21 janvier 2019

    Blue Sky Facebook

    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.regards.fr/la-midinale/article/assa-traore-le-mouvement-des-gilets-jaunes-ne-peut-pas-se-faire-sans-nous

    Violences policières, Etat répressif, gilets jaunes et quartiers populaires : Assa Traoré, porte parole du comité « Justice pour Adama » était l’invitée de la Midinale.

    VERBATIM

     Sur les violences policières 
    « Aujourd’hui, la violence policière, la violence des gendarmes s’élargit et va vers le monde rural alors qu’avant, elle était seulement sur les quartiers populaires. »
    « Ce que les gilets jaunes, ce que la France subit aujourd’hui, ça fait des années que nous on le subit… et nos vies en dépendent : mon frère en est mort. »
    « On fait face à un système d’Etat répressif. On a une machine de guerre en face de nous qui n’a ni sentiment ni état d’âme et pour qui tous les coups sont permis. »
    « L’Etat a toujours donné un permis de tuer à ses forces de l’ordre. »

     Sur l’armement de la police 
    « Quand il y a des jeunes qui se sont fait tuer dans les quartiers populaires, la justice n’a jamais été rendue. »
    « Il faut dénoncer la violence policière brutale. »
    « Il faut désarmer la police. »
    « La police utilise ses armes comme si elle était dans un jeu vidéo. »
    « Aujourd’hui, la police fait peur. »
    « Pour que la population française se sente en confiance avec sa police, il faut la désarmer. »

     Sur la médiatisation des violences policières 
    « Pour la mort de mon petit frère, la médiatisation n’a pas été assez forte ni assez puissante pour dénoncer les forces de l’ordre. »
    « On est en train de renverser les choses : les gilets jaunes deviennent les coupables et les policiers et gendarment les victimes alors que c’est complètement faux. »

     Sur les gilets jaunes 
    « J’ai toujours été gilets jaunes. Les quartiers populaires ont toujours été gilets jaunes. Depuis plus de 30 ans. »
    « Les gilets jaunes, ça ne commence pas en 2018 avec le mouvement où les gens portent des gilets jaunes. »
    « Qui peut mieux parler de la précarité, du logement, des violences policières que les quartiers populaires ? »
    « Nous, nos vies en dépendent. »
    « Aujourd’hui, il faut se tendre la main pour faire face au système répressif. »

     Sur l’Etat comme système répressif 
    « Il n’y a pas d’Etat sans le peuple. C’est le peuple qui fait l’Etat. »
    « L’Etat doit respecter son peuple et si ce n’est pas le cas, le peuple doit descendre dans la rue. »

     Sur l’adhésion des quartiers populaires au mouvement des gilets jaunes 
    « Que les quartiers populaires soient présents ou pas présents sur les mouvements actuels des gilets jaunes importent peu : ils se battent à l’intérieur du quartier parce que c’est là-bas aussi que ce se fait le combat. »
    « On doit aussi se poser les questions dans l’autre sens : c’est aussi aux gilets jaunes d’aller porter leurs combats dans les quartiers. »
    « Le mouvement des gilets jaunes ne peut pas se faire sans nous. »

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