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Grand débat : Matignon fait appel à l’homme qui a privatisé La Poste
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Encore un erreur de casting ? Le gouvernement a annoncé jeudi 17 janvier les noms des cinq personnalités nommées pour veiller à l’indépendance du « Grand débat ». Deux ont été choisis par l’exécutif, les autres par les présidents de l’Assemblée, du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Dans le casting de Matignon figure Jean-Paul Bailly, l’ex-président de La Poste entre 2002 et 2013. Sélectionné pour ses supposées qualités en matière de dialogue social, son parcours a peu de chance de réconcilier les gilets jaunes avec le « Grand débat », pas plus que de les inciter à y participer.
C’est sous sa présidence que La Poste s’est lancée dans une politique de réduction de la présence postale sur l’ensemble du territoire. Résultat entre 2002 et 2013 : la disparition ou la transformation de quelques 5000 bureaux de poste de plein exercice, en point relais chez un commerçant ou en agence postale communale à la charge des municipalités. « C’est l’enfumeur de première. Sous son mandat à La Poste nous avons perdu 60 000 à 70 000 emplois », commente Nicalos Galépides, secrétaire fédéral de Sud-PTT. Membre du conseil d’administration sous la présidence Bailly, il se rappelle d’un homme n’aimant pas la contradiction.
Toujours à l’actif de l’ancien président de l’opérateur postal, la transformation en société anonyme de l’entreprise en 2010, et la conduite du changement à marche forcée à grand coup de réorganisations tous les deux ans. Et ce, quelles qu’en soient les conséquences. Des méthodes assez semblables à celles mises en œuvre par Emmanuel Macron pour ses réformes, avec finalement des résultats assez similaires : une crise sociale interne, qui à La Poste s’est traduis par une forte augmentation du nombre de suicides. En fin de compte, la nomination de Jean-Paul Bailly pourrait être vécue comme une provocation, une de plus, tant le recul des services publics dans les zones périphériques est au cœur des colères exprimées par les gilets jaunes depuis deux mois.