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Les Gilets jaunes du Val-d’Oise unis pour leur pouvoir d’achat
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Pour la première fois, les différents groupes de manifestants du département du Val d'Oise se sont tous retrouvés. Ils ont notamment élu deux porte-voix.
Les moments de colère s’enchaînent avec des discours chargés d’émotion et les noms d’oiseaux succèdent parfois aux applaudissements. La toute première assemblée générale des Gilets Jaunes du Val-d’Oise était à l’image du mouvement dans le département, bigarrée et déterminée.
Ils étaient plus de deux cent réunis au Dôme de Pontoise, Mercredi 23 Janvier 2019. Tous manifestent régulièrement. Ils ont l’habitude de se rassembler sous le pont d’Eragny, aux ronds-points d’Herblay, de Saint-Brice-sous-Forêt ou d’ailleurs. Au total, une dizaine de groupes différents sont constitués. Cette première assemblée avait d’abord pour but de créer une certaine unité.
S’ils vont bien continuer à mener chacun les actions, ils ont élu des porte-voix communs. A la demande quasi unanime de l’assemblée, c’est d’abord Laëtitia Dewalle qui a été désignée. « Je propose que l’élection du porte-voix se fasse à chaque assemblée générale, de façon à ne pas prendre la grosse tête et à se remettre en question tout le temps », a annoncé la pontoisienne.
Pour respecter la parité, un second représentant a été élu, Largo Farouk, agent de la ville de Sarcelles. « Je suis en contrat précaire depuis dix ans et je suis élu au conseil citoyen de ma ville. Alors la précarité, je sais ce que c’est », assure ce père de famille, qui manifeste à Paris depuis le début aux côtés d’Eric Drouet, lui-même présent au Dôme de Pontoise.
Après l’organisation, ce sont les revendications qui ont été évoquées. Sur la scène, plusieurs leaders nationaux du mouvement prennent la parole pour défendre quatre points identifiés. A savoir l’instauration du Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC), la création d’une assemblée citoyenne, la baisse ou suppression de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité et la suppression des avantages à vie dont bénéficient les hauts fonctionnaires.
L’écrivain Philippe Pascot, ancien conseiller régional et adjoint de Manuel Valls à Evry, auteur de livres dénonçant les abus des élus, insiste longtemps sur le RIC. Mais un fossé est en train de se creuser entre l’estrade et l’audience val-d’oisienne. « Comment ont été choisies ces revendications ? Nous n’avons jamais été consultés », s’écrit une Gilet Jaune, « nous sommes tous d’accord sur le RIC, mais cela ne résout rien. Cela n’empêche pas la Suisse d’être championne en matière d’évasion fiscale. Il faut revenir sur les questions de pouvoir d’achat ».
Dans la foule, de nombreux participants demandent à ce que la hausse des salaires et la justice fiscale reviennent en tête des revendications. « Parler du RIC alors que nous, nous parlons de fric et de remplir les frigos, c’est discordant ». Les Gilets Jaunes du Val-d’Oise vont continuer à s’exprimer dès le week end du Samedi 26 Janvier et du Dimanche 27 Janvier 2019, à leur rond-point habituel ou en innovant. Une action est ainsi pressentie à Ecouen ainsi qu’une chaîne humaine de Pontoise à Eragny. « Dans l’idéal, ce serait bien que nous fassions une assemblée générale toutes les six semaines, mais pour cela il faut que nous arrivions à payer la salle, soit une somme de huit cent euros par réunion », confie Laëtitia Dewalle.




