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Des professeurs rejoignent les gilets jaunes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Parce que leurs revendications ont le même souci d'égalité et de justice sociale, parce qu'ils reconnaissent le courage et l'ampleur du mouvement spontané qui a renforcé leur propre mobilisation, des professeurs, lycéens et parents d'élèves d'Ille-et-Vilaine défileront pour l'abrogation des réformes Blanquer.

Tribune. Nous, Collectif de professeur-e-s, lycéen-ne-s et parent-e-s d’élèves d’Ille-et-Vilaine, coordonné-e-s ensemble depuis le mois d’octobre 2018 pour exiger l’abrogation des réformes Blanquer du bac, des lycées généraux, technologiques et professionnels, ainsi que l’abrogation du système de sélection à l’entrée dans les études supérieures Parcoursup, déclarons notre soutien au mouvement des gilets jaunes et notre volonté de les rejoindre dans leur lutte !
En effet :
- Il est désormais clair que nos revendications se rejoignent : notre collectif justifie sa position par un souci d’égalité (entre les lycéens, les lycées et les professeurs) et de justice sociale (la possibilité pour chacun d’accéder librement et gratuitement à l’enseignement supérieur, donc à un diplôme, donc à un emploi, indépendamment de l’origine sociale). La réforme que nous combattons ayant pour principal effet de dégrader toujours plus les conditions scolaires et les chances de s’élever par une culture émancipatrice et un enseignement technique de qualité, en particulier pour les origines sociales et les zones géographiques les plus défavorisées, nous la rattachons donc aux politiques de casse du service public et de l’idéal d’égalité qui animait jusqu’ici nos institutions. Nous nous associons donc à la défense des classes populaires et moyennes, ainsi que des zones rurales et péri-urbaines qui s’expriment dans le mouvement des gilets jaunes, d’autant plus que les réformes Blanquer et Parcoursup que nous combattons attaquent particulièrement ces catégories sociales.
– Nous reconnaissons notre dette à l’égard de ce mouvement spontané qui a renforcé notre propre mobilisation à l’intérieur de l’Education nationale, puisque ce mouvement a produit la première déstabilisation réelle du président Macron et du pouvoir exécutif qui imposait jusque-là sa politique et ses réformes avec brutalité et sans aucune concertation respectueuse de la culture démocratique de notre pays ; ce mouvement a entraîné dans son sillon le mouvement des lycéen-ne-s qui se sont fortement mobilisés contre les réformes Blanquer et Parcoursup avant les vacances de Noël et qui restent mobilisés aujourd’hui ; ce mouvement maintient une réelle pression sur l’exécutif, ce qui offre à de multiples secteurs en lutte, dont le nôtre, un véritable espoir de gagner et peut-être même tous ensemble par la défaite de la politique générale du gouvernement.
– Nous saluons le courage de ceux qui participent au mouvement des gilets jaunes face à la répression d’une ampleur inédite que leur inflige le ministère de l’Intérieur et condamnons fermement les violences d’Etat que subissent les manifestants, qui sont totalement disproportionnées. Ce climat a minima de tension et, dans certains cas (de plus en plus nombreux) de violence, commence à s’immiscer dans nos établissements scolaires dans les rapports avec certain-e-s chef-fe-s d’établissement. Les élèves qui ont participé au fort mouvement lycéen du mois de décembre 2018 ont eux-mêmes subi une répression violente des forces de l’ordre, ne prenant pas en considération leur jeune âge et complètement injustifiée.
C’est pourquoi notre collectif de professeur-e-s, lycéen-ne-s et parent-e-s d’élèves participera chaque samedi, et à chaque fois que ce sera possible, aux actions non-violentes menées par le mouvement des gilets jaunes !




