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Les employés d’origine maghrébine avaient été évincés par l’armée, la justice annule cette décision

Lien publiée le 27 février 2019

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.20minutes.fr/marseille/2461187-20190227-marseille-employes-origine-maghrebine-evinces-armee-justice-annule-decision

DISCRIMINATION - Six employés d’origine maghrébine avaient été licenciés sans raison alors qu’ils travaillaient sur des sites de l’Armée

Ils ont entretenu les locaux du lycée militaire d’Aix-en-Provence pendant 10 ans, avant d’être licenciés et remplacés du jour au lendemain. Une décision que le tribunaladministratif de Marseille vient d’annuler, alors que le ministère des Armées avait demandé à la société « Mutlti services » de remplacer ces salariés sur tous les sites de défense où ils intervenaient.

« Dysfonctionnement regrettable »

Le ministère des armées avait écrit en septembre 2016 à la société, lui demandant le retrait de ces salariés de l’ensemble des sites relevant de la défense nationale. Aucune raison n’avait été donnée, par l’employeur, comme par le ministère.

S'estimant «touchés dans leur dignité», les six employés d’origine maghrébine, avaient décidé de porter l’affaire devant les prud’hommes et le tribunal administratif, tout en portant plainte au pénal. Et ce, malgré la reconnaissance d’un « dysfonctionnement regrettable » par le ministère des Armées, qui avait annulé son interdiction pour le site militaire d’Aix-en-Provence.

Par la suite, le tribunal des Prud’hommes d’Aix-en-Provence avait reconnu le licenciement comme discriminatoire, mais un appel est toujours en cours. Sur le volet pénal, une information judiciaire a été ouverte des chefs de « discrimination par personne dépositaire de l’autorité publique et complicité ».

SOS racisme s’est félicité ce mercredi de cette « victoire symbolique » devant la juridiction administrative. « Même dans un contexte de menace terroriste, toutes les discriminations raciales restent interdites. Cet amalgame entre arabo-musulmans et terrorisme est inadmissible, d’autant plus que la puissance publique est impliquée au premier chef dans cette affaire », a réagi l’association dans un communiqué.