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Mélenchon invite les anciens Whirlpool à "aller chercher Macron chez lui"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Avant le meeting de la France Insoumise à Amiens avec Manon Aubry, tête de liste aux européennes, Mélenchon a rendu visite aux anciens salariés.
À Amiens, Jean-Luc Mélenchon est allé rencontrer les anciens salariés de Whirlpool et Prima, en marge du meeting La France Insoumise (LFI) ce mercredi 10 avril en début de soirée. Lors d’une discussion en présence de Manon Aubry et François Ruffin, le chef des Insoumis a exhorté les ex-employés de l’usine à “aller chercher Macron chez lui”.
“Vous avez toutes les raisons de pas être content du tout, du tout, a affirmé Jean-Luc Mélenchoncomme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Le Président est venu ici, il vous a dit qu’il s’occupait de vous, a-t-il tempêté. Vous avez le droit de sonner à sa porte - gentil, hein, vous cassez rien... On a bien le droit de sonner à sa porte.”
Il fait référence à la fameuse séquence où, en pleine affaire Benalla en juillet dernier, le président avait invité les mécontents à “venir le chercher”. “S’ils cherchent un responsable, il est devant vous, avait-il alors déclaré. Le seul responsable, c’est moi et moi seul. Qu’ils viennent me chercher. Je réponds au peuple français.” Une phrase qui avait été alors très reprise et détournée.
Et un grand classique des manifestations des gilets jaunes, dont l’un des slogans préférés s’adresse au chef de l’État: “Emmanuel Macron, ô tête de con, on vient te chercher chez toi.” Jean-Luc Mélenchon n’a donc pas choisi cette expression, qu’il a répétée à plusieurs reprises, par hasard.
Car Whirlpool est un symbole de la désindustrialisation en France: l’usine de sèche-linges d’Amiens, qui employait 246 salariés, a fermé en mai 2018 et sa production a été délocalisée à Lodz en Pologne.
La lutte des salariés, alors en grève, s’était invitée dans la campagne présidentielle 2017 avec une passe d’armes sur place entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen durant l’entre-deux-tours. La fin de l’histoire a donné des arguments à Mélenchon, qui n’a pas manqué d’en imputer la responsabilité au gouvernement et à l’Union européenne: “C’était délibéré, ils n’ont pas juste laissé faire, ils ont tout organisé!”
Manon Aubry, tête de liste (LFI) aux élections européennes, était mercredi soir en meeting à Mégacité, avec François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon.




