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Licenciée pour avoir refusé de travailler le dimanche: "Je suis jetée comme un torchon"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une salariée du magasin Cora de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, a été licenciée pour faute grave fin avril pour avoir refusé de travailler le dimanche. Elle entend saisir le conseil des prud'hommes.
"Le dimanche pour moi c'est sacré, c'est en famille." Christèle Lorant tient à son repos dominical, une tradition qui lui a coûté cher. Elle affirme avoir été licenciée du magasin Cora de Saint-Malo, dans lequel elle était salariée depuis 18 ans, pour avoir refusé de venir travailler le dimanche. Le 26 avril dernier, cette ancienne caissière et hôtesse d'accueil a reçu une lettre de son employeur lui notifiant la fin de son contrat de travail.
"Les explications recueillies auprès de vous lors de notre entretien ont été claires et vous avez mentionné le refus total de venir travailler le dimanche matin. Au vu de ces éléments, je me vois contraint de vous notifier votre licenciement immédiat pour faute grave", écrit le directeur du magasin dans ce courrier.
Jetée "comme un torchon"
"Au bout de 18 ans de boîte je suis jetée comme un torchon, comme si je n’existais pas. J’irai jusqu’au bout. J’avais bien regardé mon contrat de travail sur lequel il est inscrit que je travaille du lundi au samedi. Ça sera les prud’hommes direct, je ne lâcherai pas l’affaire", explique-t-elle, amère, à BFMTV.
Dans un courrier consulté par l'AFP, l'inspectrice du travail de Saint-Malo affirme que "l'accord de la salariée" pour travailler le dimanche lui "semble nécessaire". "Il ne m'a fait signer aucun avenant", assure l'ancienne salariée.
Christèle Lorant n'est pas la seule à subir ce sort. Un de ses collègues, employé depuis 8 ans chez Cora, a lui aussi été licencié pour la même raison. Les deux dossiers sont entre les mains de Cyril Lecevestrier, délégué syndical CFTC chez Cora.
"Ce n'est pas une vie"
"On nous parle de la loi Macron et du travail le dimanche sur la base du volontariat pour tout le monde mais on s’aperçoit qu’il n’en est rien. Chez Cora, on travaille quasiment tous de 5h du matin jusqu’à 21 heures le soir, et on devrait en plus travailler le dimanche? Non, ce n’est plus une vie, c’est de l’esclavage", reproche-t-il.
François Macquaire, défenseur syndical CFTC, a affirmé à l'AFP qu'ils allaient saisir le conseil des prud'hommes "très rapidement". "Le salarié a tout à fait le droit de refuser de travailler un jour de repos", conclut-il en mettant en avant le respect de la vie privée.




