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Belgique: Raoul Hedebouw explique la percée du PTB
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'extrême gauche a atteint un niveau historique en Belgique, surtout en Wallonie et à Bruxelles.
Le PTB comptait 8 députés dans toutes les assemblées du pays et à l’Europe en 2014, ils seront 42 durant les 5 prochaines années. Raoul Hedebouw a encore parlé de ce lundi de “la percée rouge vive” de son parti et explique son succès par “l’absence de remise en question de tous les partis traditionnels”.

Il n’a pas manqué de taillé dans les autres partis, en analysant la soirée de dimanche. “C’était passionnant, on a eu droit à des analyses à deux francs durant toute la soirée. Tout le monde a gagné et on se réjouit d’avoir perdu des points, mais de rester premier ou second parti en Wallonie, youpie (sic).”
Pour lui, il n’y a qu’un seul vainqueur en Wallonie et à Bruxelles, c’est le PTB. “Nous enregistrons la meilleure progression sur ces deux régions, et nous avons la deuxième meilleure progression en Flandre. Les partis traditionnels ont focalisé le débat sur l’immigration ou les rapports nord-sud du pays. Mais ce n’est pas cela qui intéressait les gens.”
Ce sont les questions du pouvoir d’achat, des pensions ou les questions sociales qui, selon son analyse, intéressaient vraiment les gens. “Il y a une fuite en avant des partis traditionnels et ils n’ont pas l’air de se rendre compte qu’ils ont perdu. Il n’y a aucune remise en cause dans leur analyse et on voit déjà arriver les petits arrangements entre amis pour gouverner ensemble dans les prochains mois. Ces gens sont déconnectés de la réalité.”
Et comme le PTBaurait vu juste sur toute la ligne, Raoul Hedebouw vente encore les mérites de ses candidats. “Nous avons des élus qui vont siéger qui sont issus de la société civile. Des anciennes caissières, des anciens ouvriers des chez Ford, de chez Caterpillar. Ces gens-là vont pouvoir dire aux parlementaires qu’on ne peut pas travailler jusqu’à 67 ans !”
Un début d’explication donc pour analyser cette montée de l’extrême gauche. Reste maintenant à savoir quelle sera la position des autres partis face au PTB. Le MR considère le parti comme infréquentable, au même titre que le Vlaams Belang. Pour le reste, la porte semble ouverte mais on se fait peu d’illusion sur un accord lors de négociations. Le PTB au pouvoir, cela ne semble pas encore pour cette fois, mais les armes seront décuplées pour “secouer le cocotier”, comme aime le dire le chef de file des travailleurs à la chambre.




