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Des vidéos de L214 montrent des poulets ramassés à la moissonneuse
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'association de protection animale rend publiques ce mercredi des images choquantes tournées dans deux élevages.
Trois jours après les bons résultats du tout jeune Parti animaliste aux élections européennes (2,2% des voix), l’association de protection animale L214 diffuse de nouvelles images chocs tournées clandestinement dans deux élevages de poulets de chair.
La vidéo rendue publique ce mercredi dévoile les conditions de vie de dizaines de milliers de volatiles entassés dans d’immenses bâtiments aveugles. Sélectionnés génétiquement pour fournir un maximum de viande, et devenus trop lourds pour leurs pattes, certains de ces animaux agonisent sur place car ils ne peuvent plus se relever, se retourner, ni se déplacer jusqu’à l’abreuvoir. Quelques-uns ont les pattes tordues par leur propre poids, d’autres présentent des plaies ; les plus faibles sont piétinés par leurs congénères. Çà et là, des cadavres semblent figés dans la litière crasseuse.
«Bonnes conditions de confort»
Selon L214, ces images ont été tournées en avril dernier dans un élevage de l’Aube où s’entassent 40 000 poulets (soit 16 par m2), ainsi que dans un élevage de l’Yonne abritant 80 000 volatiles (18 par m2). Les vidéos montrent comment ces animaux sont tassés dans des cageots avant d’être chargés sur les camions qui les mèneront jusqu’à leur destination finale : une machine ressemblant un peu à une moissonneuse ratisse le sol des hangars pour les «ramasser». Un tapis roulant les conduit à l’intérieur de la machine. Puis les poulets sont projetés dans les cageots manipulés ensuite par des ouvriers. La violence de cette opération laisse sans voix : les animaux sont brutalisés, balancés, écrasés, jetés comme des paquets.
Ces deux élevages travaillent pour la société DUC, laquelle abat selon L214 plus de 500 000 poulets par semaine. Basée à Chailley, dans l’Yonne, DUC appartient à l’un des principaux acteurs du marché européen de la volaille (Plukon Food Group). Son site internet affirme que ses 200 éleveurs «veillent au respect des animaux», qu’ils adhèrent à une charte garantissant «les bonnes conditions de confort» de volailles «100% françaises» auxquelles on évite «les stress inutiles».
«Maltraitance structurelle et massive»
DUC n’a pas souhaité s’exprimer après avoir visionné les images de L214, laissant la parole à Anne Richard, directrice d’Anvol, l’interprofession volaille de chair : «Ces intrusions dans nos élevages relèvent du harcèlement, dit-elle. Ces images ne reflètent ni notre quotidien, ni notre travail.» Anne Richard reconnaît toutefois que la séquence du «ramassage» témoigne de gestes «inadmissibles».
«Nous n’espérons rien d’une procédure juridique dans cette affaire, commente pour sa part Sébastien Arsac, cofondateur de L214. Consommateurs, politiques, responsables de l’agroalimentaire et de la distribution, chacun doit prendre ses responsabilités pour en finir avec cette maltraitance structurelle et massive.»
Il y a un an, L214 lançait un manifeste contre l’élevage intensif des poulets. Cette campagne, qui comptabilise près de 64 000 signatures, a été baptisée «#800 millions», chiffre correspondant au nombre de poulets abattus chaque année en France.




