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La CGT Ford appelle à une réunion de convergence anti-licenciements
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Crédit Photo: Photothèque Rouge / JMB
La CGT Ford a lancé un appel pour la convergence contre les licenciements et les fermetures d’entreprises. C’est une tentative d’amorcer une convergence, malgré les — ou à cause des – difficultés de la situation actuelle. À partir du travail réalisé à Ford depuis dix ans, mais aussi des autres mobilisations dans d’autres entreprises. L’idéal aurait sans doute été que les fédérations ou confédérations prennent une initiative, mais comme cela ne vient pas, il a bien fallu que quelqu’un s’y colle.
En effet, cela correspond à un besoin qui va bien au-delà grosses boîtes qui sont confrontées à des centaines ou des milliers de licenciements. En effet, on fait face à un million de suppressions d’emplois par an en France ! 650 000 licenciements, dont un tiers pour des motifs énonomiques, 70% pour des motifs présentés comme individuels (disciplianires, pour inaptitude ou refus de modification d’un contrat) et… 420 000 ruptures conventionnelles. Sans compter les suppressions de postes dans la fonction publique !
Dans l’automobile, la productivité à augmenté de 120% à l’assemblage, 83% chez les équipementiers. Il y aurait donc largement de quoi réduire le temps de travail plutôt que de supprimer des postes.
La CGT Ford propose donc une rencontre des équipes militantes confrontées aux licenciements et fermetures de de sites, ou d’entreprises. Plusieurs structures ont été contactées dans la métallurgie, avec déjà plusieurs réponses positives, en particulier à Ascoval, Whirlpool et ACC. La proposition est en discussion dans les structres du commerce.
Nous publions l’appel ci-dessous.
Pour un "tous ensemble" contre les licenciements et les fermetures d'entreprises partout
Cela fait des décennies que les plans de fermetures et de licenciements se succèdent quelque soit le secteur économique, dans l'industrie comme dans le commerce, la téléphonie, sans oublier tous les plans de suppressions d'emplois dans tous les services publics. Donc rien de nouveau mais aujourd'hui, les situations dramatiques se multiplient dans une situation sociale déjà très marquée par le chômage et la précarité.
Les exemples sont très nombreux. Il y a les cas emblématiques comme Ascoval St Saulve, Whirlpool à Amiens, General Electric à Belfort, Ford à Blanquefort. Et il y a aussi des dizaines d'autres exemples comme Arjowigins, ACC, Bultex, Bic, Auchan, Carrefour, Castorama...
Partout les licenciements sont le résultat des mêmes logiques destructrices de la course aux profits et à la productivité. Partout les profits et les dividendes sont là, énormes souvent. Partout enfin des subventions publiques importantes ont été perçues (CICE, exonérations cotisations sociales, aides diverses). Mais cela n'empêche rien, il est devenu extrêmement facile de licencier, de fermer une usine ou un magasin. Partout donc les mêmes politiques patronales, les mêmes stratégies pour nous faire accepter l'inadmissible, pour nous faire taire.
De leur côté, l'Etat, les pouvoirs publics, les collectivités territoriales ne font que constater les dégâts, s'indignent mais se disent sans moyen d'agir et confirment à chaque fois leur inefficacité ou leur incompétence, incapables de s'opposer ou même de limiter les dégâts sociaux.
Du coup, nous salarié.e.s, équipes syndicales, nous résistons comme nous pouvons, avec les moyens du bord et malheureusement nous perdons la plupart du temps. Difficulté supplémentaire, nous ne sommes même pas aidé.e.s par nos confédérations ou fédérations syndicales qui restent passives, sans initiatives. Il n'est pas compliqué de comprendre que notre force et notre chance de pouvoir empêcher les licenciements se trouveraient dans une riposte d'ensemble, dans la convergence de nos résistances, ce qui pourrait changer le rapport de forces.
Alors que faire ? Comme rien ne vient de nos structures syndicales, quelles qu’elles soient, nous n'avons pas d’autre choix que d’essayer par nous-mêmes. Chez nous à l'usine Ford de Blanquefort, nous sommes toujours en lutte contre la fermeture, en utilisant peut-être une dernière cartouche, celle de la justice. Pour beaucoup, la cause est perdue mais l'ampleur des conséquences dans la région bordelaise, les 2000 emplois concernés (directs et induits) nous pousse à ne rien lâcher. Et nous sommes convaincus que l'issue de notre bataille comme celles de nombreux autres dépendent de ce que nous pourrions réussir ensemble.
Nous en appelons donc à une rencontre de toutes celles et ceux qui le jugent nécessaire, pour ne plus rester isolé.e.s. Nous proposons de nous retrouver, nous les équipes militantes pour échanger sur nos histoires réciproques, pour créer des liens, pour nous coordonner afin d'envisager des initiatives unitaires. C'est ainsi que nous pourrions sortir du climat de résignation qui domine parmi nous salarié.e.s comme militant.e.s, pour retrouver le moral, la confiance en nous et du coup la force de résister à plus nombreux.
Nous lançons un appel large, comme on lance une bouteille à la mer, comme un SOS à une rencontre ce vendredi 28 juin, dans le créneau 10h-13h, à Paris. Le lieu reste à déterminer. Pour celles et ceux intéressé.e.s, vous pouvez nous contacter à notre adresse mail cgt-ford@gmail.com ou sur notre site internet www.cgt-ford.com
Le syndicat Cgt-Ford, Blanquefort le 21 juin 2019.