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Mercosur : la Confédération paysanne appelle le Parlement européen à ne pas ratifier

libre-échange

Lien publiée le 4 juillet 2019

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=9022&PHPSESSID=qmhi209n9l43sq45fvsjhpnon2

La Confédération paysanne appelle les député-es européen-nes à s'engager à ne pas ratifier l'accord de libre-échange conclu ce week-end à Bruxelles entre l'Union européenne et les pays du Mercosur*. Elle s'oppose à cet accord UE* / Mercosur*, comme à tous les accords de libre-échange, qui est un symbole de la fuite en avant d'un système à l'export pourtant à bout de souffle dans le domaine agricole.

Il est inadmissible car il sacrifie l'agriculture et l'élevage sur l'autel d'un commerce cannibale et d'une course folle à la concurrence effrénée au détriment des paysan-nes, de la souveraineté et de la sécurité alimentaires mais aussi du climat, de la planète et des êtres humains.

Il constitue en effet un non-sens quand, dans le même temps, les chefs d'État réunis en G20 s'accordent pour « renouveler » les engagements de l'Accord de Paris sur le climat, que le président brésilien a déjà annoncé n'avoir aucune intention d'appliquer.

Cet accord de libre-échange est enfin en opposition avec les engagements pourtant inscrits dans les traités sur l'Union européenne - qui engagent l'UE* comme les États membres - de « respecter » et de « promouvoir les droits humains en tant qu'objectif primordial dans le cadre de leurs relations avec des pays tiers ». Quid dès lors du respect de cet engagement vis-à-vis des droits humains au Brésil ? Sans compter que Cecilia Malmström, la commissaire chargée du commerce, avait déclaré que les nouveaux accords commerciaux de l'UE* devaient assurer « un développement durable » ! Qu'y a-t-il de « durable » à mettre en péril nos élevages paysans, majoritairement nourris à l'herbe, en abaissant les droits de douane sur l'importation de 99 000 tonnes de viande bovine issue d'animaux entassés dans des feedlots, gavés au soja OGM et aux antibiotiques ?

Le nouveau Parlement européen devra, le moment venu, envoyer à son tour « un signal fort » pour dire que ces accords de libre-échange sont les outils d'un temps révolu.