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Libye: Quand les États-Unis mettent leur veto sur une résolution britannique au conseil de sécurité.
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Trump soutient ouvertement Haftar, l' »homme fort » de la Libye, depuis un coup de fil qu’ils se seraient passés le 19 avril. Manque de bol pour lui, l’offensive fulgurante du « maréchal » s’est enlisée et il a commencé à reculer. Ses adversaires ont diffusé des vidéos de prisonniers soudanais – des Janjawids- et de mercenaires tchadiens prêtés par Idriss Déby, le tout sur fond de racisme anti-noirs.
Du côté du gouvernement officiel libyen, la Turquie intervient de plus en plus. Haftar a eu le soutien initial de Poutine et celui, régulièrement, de l’Arabie saoudite, des Émirats et de l’Egypte, et des salafistes, contre la Turquie, le Qatar et les Frères musulmans.
Ce grand jeu vient ce jeudi 4 juillet de connaître un épisode aiguë que les commentateurs ne savent pas commenter, tant il est représentatif du désordre inter-étatique mondial grandissant : une résolution du conseil de sécurité de l’ONU, présentée par le Royaume-Uni, est repoussée par un veto des États-Unis, sous l’œil satisfait de la Russie et de la Chine, la France s’en lavant les mains (elle soutient officiellement Tripoli et officieusement Haftar !).
Aucune explication officielle des États-Unis sur fond de désordre total au sommet de l’État, de l’armée et de la diplomatie US. Cet exploit au Conseil de sécurité vaut bien la séquence ordre/contre-ordre pour bombarder l’Iran !
Mais le signal reçu est « défense de critiquer Haftar » alors que la résolution suggérait, timidement, qu’il serait peut-être un petit peu responsable dans le massacre par bombardement d’un camp de migrants (en s’aidant, comme l’aviation russe en Syrie bombardant les hôpitaux, des coordonnées fournies par l’ONU en principe pour éviter cela !). Il est vrai que les milices soutenant ses adversaires du gouvernement officiel auraient tiré sur des migrants tentant de fuir, quant à elles …
Un sous-texte possible, en plus, de cet épisode au Conseil de sécurité, serait un pied-de-nez ultime à l’actuel gouvernement britannique de la part de Trump, en mode « vivement Boris« . Allez savoir …
Officiellement les centres de détention libyens comptent 5700 réfugiés et migrants dont 3800 sont, selon l’ONU, « en position de vulnérabilité face à des combats ». En 2019, plus de 3000 réfugiés et migrants interceptés en mer ont été reconduits en Libye alors que la juge italienne Alessandra Vela, prononçant la libération de la capitaine du Sea Watch 3Carola Rackete, motivait sa décision par le fait que la Libye n’est pas un pays proposant des « ports sûrs ».
Ce qui est sûr, c’est que tous ces grands de la planète engagés dans leurs war games piétinent les droits humains, et d’abord ceux des migrants que l’Europe de Macron et Salvini contribue à maintenir dans les griffes des bandes esclavagistes de Libye.




