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Le plan social d'ArcelorMittal Liège rejeté, les salariés en grève

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Lien publiée le 19 novembre 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

BRUXELLES, 19 nov 2012 (AFP) - Les salariés du géant de l'acier ArcelorMittal à Liège, en Belgique, ont rejeté lundi le plan social présenté par la direction pour accompagner la fermeture de la "phase à chaud" et ont immédiatement entamé une grève de 24 heures.

Lors de deux assemblées générales distinctes, les ouvriers et les employés administratifs ont rejeté les propositions faites vendredi par la direction locale du groupe, qui avait annoncé en octobre 2011 la fermeture de deux hauts fourneaux, de l'aciérie et des coulées continues de Liège, jugés trop peu compétitifs.

Dans la foulée, les salariés du bassin sidérurgique liégeois d'ArcelorMittal ont entamé une grève qui devrait en principe durer jusqu'à mardi à 14H00.

Les mesures d'accompagnement de cette fermeture, qui devrait se solder par la suppression de 795 postes, avaient été négociées sous la houlette d'un médiateur social, mais les syndicats avaient dès vendredi indiqué qu'ils ne les défendraient pas auprès de leur base.

"On discute avec le premier sidérurgiste mondial, qui brasse des milliards et qui donne des miettes aux travailleurs. C'est inacceptable", a déclaré un responsable du syndicat socialiste FGTB, Robert Rouzeeuw, à la télévision publique RTBF.

En signe de protestation, les ouvriers ont jeté dans la Meuse toute proche des usines de grosses bobines de cuivre, selon des images de la télévision belge.

Les syndicats souhaitent à présent rencontrer la direction générale du groupe, dont le siège est à Luxembourg, pour obtenir de meilleures conditions financières pour les salariés de la "phase à chaud", ainsi qu'un plan industriel pour la "phase à froid", qui emploie encore quelque 2.000 personnes à Liège et que les syndicats estiment menacée de fermeture.

Si ces discussions n'ont pas lieu ou qu'elles n'aboutissent pas, les organisations syndicales préviennent qu'elles mèneront de nouvelles actions, "plus musclées". "On risque d'entrer dans un combat très dur", a averti un autre responsable de la FGTB, Jean-Luc Rader.

En septembre, le groupe avait menacé de retirer un plan d'investissement de 138 millions d'euros dans le "froid" à Liège, ou plus précisément dans la fabrication d'acier plat à haute valeur, si un accord n'était pas trouvé sur le volet social de la restructuration du "chaud".