[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Usine Lubrizol à Rouen : unité ouvriers et riverains contre les risques chimiques

Lien publiée le 29 septembre 2019

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://ouvalacgt.over-blog.com/2019/09/usine-lubrizol-a-rouen-unite-ouvriers-et-riverains-contre-les-risques-chimiques.html

La mort du vieux réac Chirac a envoyé au second plan la catastrophe terroriste capitaliste qui se déroule à Rouen. Comme pour le nuage de Tchernobyl, tous les médias se veulent rassurants, minimisent les risques, alors que les hydrocarbures brûlent et répandent leurs résidus dans toute la région, jusque dans la Somme.

Ah, quand il s’agit des voitures Diesel, c’est la catastrophe. Lorsqu’il s’agit d’un accident industriel, rassurez-vous bonnes gens, ce n’est pas grave. Ils nous prennent vraiment pour des crétins. Et même la presse commence à être dubitative…

Nous publions ci-dessous un tract de la FNIC CGT qui date de 2013, publié lors du précédent accident de la même usine. Ce tract explique ce que sont les mercaptans et les hydrocarbures stockés dans l’usine, et les causes de l’accident de l’époque, en particulier les défauts de maintenance et la sous-traitance.

Comme à AZF il y a 18 ans d’ailleurs.

Voir tous les articles du blog consacrés à AZF ICI

Gageons que les mêmes causes produisant les mêmes effets, on va vite découvrir que la responsabilité est la même dans l’incendie en cours. Et heureusement qu’il n’y a pas eu de victime directe (comme les 31 morts d’AZF), en attendant malheureusement peut-être de découvrir l’impact de l’énorme pollution sur la population.

Dans la société moderne, la chimie prend une place de plus en plus importante, et on découvre qu’il y a des risques – voir le débat sur les plastiques par exemple, sur les médicaments, sur les produits phytosanitaires etc.

Comme à Mourenx (64) face à SANOFI autour de la Depakine, comme à Fos (13) autour des usines polluantes du bassin, l’heure est à la constitution de collectifs unitaires regroupant les syndicalistes des entreprises concernées et les riverains pour constituer des collectifs de contrôle et d’intervention sur une base de classe. Contre les aveugles qui veulent défendre les emplois en niant les risques, contre les écolos bobos qui veulent tout fermer en se moquant de l’emploi, il faut défendre une position claire

« Unité Ouvriers et Riverains contre les risques chimiques »