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Baisse du taux du livret A: le gouvernement s’attaque à l’épargne populaire
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce gouvernement est décidément indécent : il s'en prend à "l'argent qui dort" des catégories populaires. Pour ce gouvernement infâme, la spéculation sur les marchés financiers, ce n'est pas de "l'argent qui dort". Par contre, une épargne qui finance le logement social, c'est répugnant pour ce gouvernement.
À partir de février 2020, le taux de rémunération du Livret A passera de 0,75% à 0,50%. Le ministre de l’Économie et des Finances a défendu cette mesure lors d’un colloque.

55 millions de Français possèdent un Livret A et l'encours approchait les 300 milliards d'euros au mois d'août. Crédit: iStock.
« L’argent qui dort, ça suffit », a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances lors d’un colloque mené par la Caisse des Dépôts. Bruno Le Maire plaide ainsi pour la baisse du Livret A, qui doit être appliquée à partir de février 2020. Le placement préféré des Français passera ainsi de 0,75% à 0,50%. « Il faut mieux orienter l’épargne. Nous avons besoin de placements plus dynamiques et de sortir de l’alternative basique entre épargne réglementée avec peu de rendement ou immobilier », a affirmé le ministre, cité par La Tribune.
300 milliards d’euros d’encours
55 millions de Français possèdent un Livret A et l’encours approchait les 300 milliards d’euros au mois d’août. La Caisse des Dépôts et Consignations organisait ainsi mercredi 2 octobre un colloque sur le thème de l’épargne utile. Son directeur général Éric Lombard a introduit cette conférence en évoquant l’importance de faire évoluer la rémunération du Livret A.
« Nous avons garanti que le taux du Livret A ne descendrait jamais en dessous de 0,5% en toutes circonstances et que le livret d’épargne populaire ne serait jamais inférieur à l’inflation. La nouvelle formule du taux du Livret A fournira des ressources plus compétitives pour le logement social et plus en phase avec les ressources bancaires », a expliqué le ministre de l’Économie et des Finances.
Une perte d’un euro par mois pour les épargnants
La députée de la majorité Sophie Errante, qui préside la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts, souhaite ainsi « mieux expliquer aux Français le sens de l’épargne». La baisse de 0,75% à 0,50% devrait coûter un euro par mois aux épargnants selon lui, en se basant sur l’épargne qui correspond à la moyenne nationale, 4 800 euros.




