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Ce service de réanimation en sous-sol met les patients en danger
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Grève des services d'urgences, manque de moyens et de personnel… l'hôpital public va mal. Le 24 octobre, "Complément d'enquête" diffuse un document exceptionnel : un état des lieux de l'hôpital par les médecins et le personnel qui y travaillent. Le documentaire commence dans les sous-sols d'un CHU de la côte d'Azur...
Un service de réanimation situé à cinq mètres du local à poubelles, au sous-sol de l'hôpital L'Archet 2 de Nice… Pour empêcher la poussière de passer, le personnel a colmaté le bas de la porte avec un drap. Une isolation de fortune impensable dans un service si sensible, où l'hygiène doit être irréprochable. C'est une soignante qui a voulu montrer à "Complément d'enquête", en avril 2019, ces conditions d'hospitalisation déplorables. Le magazine a tourné ces images clandestinement.
Des patients très fragiles entassés dans une salle sans fenêtres
Derrière cette porte, explique-t-elle, se trouvent des patients très fragiles, intubés ou ventilés. Des malades qui viennent d'être transplantés ou opérés d'un cancer, parfois entre la vie et la mort, sont entassés dans un lieu sans fenêtres. Les préconisations de la Fédération française de réanimation recommandent pourtant explicitement des chambres individuelles recevant la lumière naturelle. Ici, les patients désorientés, incapables de savoir si c'est le jour ou la nuit, subissent les gémissements de leurs voisins et les odeurs des poches de matières fécales...
L'eau qui coule du plafond s’infiltre jusque dans les perfusions
D'autres images, tournées par le personnel soignant, montrent une situation difficilement imaginable dans un hôpital : l'eau coule dans la salle commune par l'éclairage du plafond. Elle ruisselle sur les appareils d'intubation, jusque sur les lits des patients, et il arrive qu'elle s'infiltre dans les perfusions.
Face à la fronde médicale, la direction a fini par effectuer quelques travaux, avant tout cosmétiques. Des fissures ont été comblées, des murs repeints, des paravents installés. Des faux ciels améliorent certes un peu le confort visuel des patients, mais n'empêcheront pas les contaminations ni les fuites d'eau, d'autant qu'il manque encore des dalles au plafond. Un déménagement au cinquième étage a été promis et sans cesse reporté au gré des directions successives. A l'hôpital L'Archet de Nice, le service de réanimation médico-chirurgicale est installé sous terre depuis… vingt-quatre ans.
Extrait de "Danger à l’hôpital : quand les médecins balancent", un "Document de Complément d'enquête" à voir le 24 octobre 2019.




