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Liban : les manifestants forment une chaîne humaine du nord au sud du pays pour montrer leur unité
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Avec ce pari, qui impliquait selon les estimations la mobilisation d'environ 100 000 personnes, les protestataires ont voulu réaffirmer leur volonté de chasser la classe politique.
Un symbole d'unité. Des dizaines de milliers de Libanais ont formé, dimanche 27 octobre, une chaîne humaine le long de la côte du pays, sur 170 km du nord au sud, pour afficher leur détermination à chasser la classe politique, malgré les tensions, au 11e jour d'un soulèvement populaire inédit. Le pari impliquait la mobilisation de quelque 100 000 personnes, selon les estimations.
Les manifestants libanais forment une chaîne humaine, le 27 octobre 2019, à Beirut (Liban). (PATRICK BAZ / AFP)
Rejoignant à pied, en voiture, à vélo ou à moto, l'autoroute qui borde la Méditerranée, hommes, femmes et enfants se sont retrouvés pour se tenir la main et agiter des drapeaux libanais. Sur l'emblématique corniche de Beyrouth, qui longe la mer, l'hymne national a été entonné à pleins poumons. Des milliers d'autres manifestants se sont regroupés place des Martyrs, le cœur du soulèvement, pour reprendre leurs slogans favoris :"Révolution, révolution !", "Le peuple veut la chute du régime !"
"Nous ne sommes qu'un peuple"
"La chaîne humaine est un succès", s'est réjouie dans l'après-midi Julie Tegho Bou Nassif, 31 ans, professeure d'Histoire coorganisatrice de cet "exploit" sans précédent qui s'est déroulé sans incident. "L'idée est de montrer que, du nord au sud, de Tripoli à Tyr, nous sommes et resterons unis. Nous ne sommes qu'un peuple et nous nous aimons", s'enthousiasmait une autre organisatrice, présente sur la corniche.
La révolte a été déclenchée, le 17 octobre, par l'annonce surprise d'une taxe sur les appels via la messagerie WhatsApp. Elle a été vite annulée, mais la colère ne s'est pas calmée contre la classe dirigeante, jugée unanimement incompétente et corrompue, dans un pays qui manque d'électricité, d'eau ou de services médicaux de base, 30 ans après la fin de la guerre civile.