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Assemblée des gilets jaunes à Montpellier
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les "gilets jaunes" se réunissent samedi à Montpellier pour leur quatrième "Assemblée des assemblées", pour tenter de relancer le mouvement, presque un an après le début du mouvement social.
La première manifestation des "gilets jaunes" remonte au 17 novembre 2018. A l’approche de la date d’anniversaire du mouvement, plusieurs centaines de "gilets jaunes" se sont rassemblés à Montpellier pour une quatrième "Assemblée des assemblées". Cette réunion doit leur permettre de discuter de l’avenir des mobilisations.
Au cœur des préoccupations notamment, la visibilité du mouvement dans les médias comme sur le terrain. "On n’a plus de permanences", déplore un "gilet jaune" interrogé sur place au micro d’Europe 1. "Il nous faut des permanences pour avoir un lieu de rassemblement et de discussion avec la population. Les deux dernières réunions que nous avons organisées on les a faites dehors, sur les ronds-points."
"Les gens nous voient comme des extraterrestres"
Lors de ces journées, où alternent séances plénières et ateliers par groupe de dix personnes, les débats sont chronométrés par les modérateurs pour que chacun puisse apporter ses solutions. Parmi les questions récurrentes : comment s’organiser face à la répression ; comment agir dans le contexte des municipales ; comment travailler avec les autres mouvements ?
Le second souffle passerait par une meilleure lisibilité du mouvement et de ses objectifs. "Pour retrouver le lien avec la population, il faut communiquer et soigner l’image du mouvement", affirme une "gilet jaune" entre deux réunions. "Car les gens nous voient comme des extraterrestres, des gens à part, un clan. Ils n’ont pas compris que les gilets jaunes, c’est eux, c’est le peuple."
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Quelque 600 «gilets jaunes» venus de toute la France se sont réunis à partir de vendredi à Montpellier, pour discuter de l’avenir du mouvement, avec en ligne de mire l’anniversaire des 12 premiers mois de mobilisation. Pour cette quatrième « Assemblée des assemblées », qui dure jusqu’à dimanche, la date du 17 novembre – qui a vu naître la première manifestation de « gilets jaunes » il y a un an – est au coeur des discussions.
« Il nous faut trouver quelque chose de marquant », espère Fabienne, venue de Grenoble. « Moi, j’irai à Paris », prévient sa camarade de rond-point, Pascale, dans le musée désaffecté où se tient le rassemblement. Vêtu de son gilet fluo, orné de la photo de son rond-point dans l’Isère, Stéphane « n’attend rien de cet anniversaire, à part une présence plus massive des + gilets jaunes° autour de cette date ». « Au fond, ce qui me préoccupe davantage, c’est comment chacun d’entre nous allons gagner du pouvoir d’achat rapidement », poursuit-il.
200 délégations de ronds-points représentées
« L’Assemblée des assemblées montre à quel point la révolte des "gilets jaunes" est un mouvement de profondeur. Il suffit de regarder cette organisation titanesque pour faire venir des Français des quatre coins de la France », témoigne Jacques, qui est venu de Lille. Environ 200 délégations de ronds-points sont représentées au cours de ces trois journées, organisées grâce à une cagnotte de dons de 3.000 euros.
La dernière « Assemblée des assemblées » avait réuni le week-end du 29 et 30 juin quelque 600 personnes à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). « Nous avons débuté dans un contexte de très forte répression (…) avec un sentiment d’urgence pour régler les problèmes. Maintenant, vient le moment d’un travail plus long avec des bases solides », explique Christophe Chapuis, le référent média de cette assemblée.
« Comment renouer le lien avec la population ? »
Lors de ces journées, où alternent séances plénières et ateliers par groupe de dix personnes, sept questions seront abordées, selon les organisateurs, notamment : « Comment renouer le lien avec la population ? Comment travailler concrètement avec les autres mouvements ? Comment s’organiser face à la répression ? Comment définir nos adversaires et nos alliés ? Comment agir dans le contexte des élections municipales ? ». Une synthèse des propositions sera établie à l’issue des ateliers, auxquels les journalistes ne sont pas conviés.
« J’ai été gazée et matraquée, comme d’autres ici. Nous devons tous en parler », estime Pascale. « Cette répression a joué sur la mobilisation. J’aimerais qu’on trouve un moyen de faire revenir les personnes qui ne viennent plus à cause de ça », ajoute Fabienne qui, comme de nombreux participants, s’inquiète des violences policières.
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Environ 450 délégués de ronds-points sont attendus à la quatrième assemblée des gilets jaunes qui se tient de vendredi à dimanche dans l’ancien Musée Agropolis de la ville, squatté pour l’occasion.
Après Commercy, Saint-Nazaire et Montceau-les-Mines, c’est à Montpellier que se tiendra la quatrième assemblée des assemblées («Ada») des gilets jaunes, de vendredi à dimanche. La dynamique étant un peu retombée, ils devraient être moins nombreux qu’à Montceau-les-Mines où environ 250 ronds-points étaient représentés. Cette fois, ils devraient être 450 délégués mandatés par environ 200 ronds-points. Mais l’objectif reste le même : structurer le mouvement et faire émerger des positions communes sur les questions qui le traversent. Les plus plébiscitées pour cette quatrième édition : comment renouer les liens avec ceux qui n’en sont pas ? Quelle ouverture sur les autres mouvements ? Au programme également : comment s’impliquer dans les élections municipales ? Et quelles actions pour l’anniversaire du 17 novembre ? Précision, une image de gauche, voire d’extrême gauche colle à la peau de ces «Ada», alors que beaucoup n’en veulent pas. Une étude sociologique menée à Montceau-les-Mines montre en effet que 19% des gilets jaunes participent pour la première fois à un mouvement social et qu’un tiers refuse le clivage droite-gauche ou s’abstient de voter.
Pour accueillir les délégués, une cinquantaine de gilets jaunes de l’Hérault et du Gard sont venus préparer l’Agropolis Museum abandonné depuis dix ans. «On a fait toutes les démarches auprès du maire de Montpellier et des communes situées dans un rayon de 30 kilomètres autour, souligne Franck Bernard, l’un des organisateurs montpelliérains. On n’a eu aucune réponse. Les élus critiquent le mouvement quand il est dans la rue. Mais quand c’est une organisation cadrée et pacifique, ils ne veulent pas de nous.»
Statue de Benalla
Le 21 octobre, Claude et un autre activiste sont entrés dans l’ancien musée, et s’y sont installés. Propriété de l’Etat, confié à la région Occitanie, titulaire d’un bail emphytéotique, le bâtiment avait déjà été occupé il y a deux ans, pendant trois mois environ, pour de grosses soirées festives, dont les murs tagués gardent le souvenir. Dès lundi, un huissier est venu constater l’occupation des lieux. «C’est de la désobéissance civile, légitime moralement et politiquement, même si c’est illégal», affirme Franck Bernard. La région Occitanie a demandé aux gilets jaunes de préserver les lieux et de les quitter à l’issue de l’«Ada». Sans quoi, elle demandera devant la justice leur expulsion.
Une fois le site occupé, les volontaires ont afflué pour remettre en état l’électricité, nettoyer, ranger, apporter du matériel, dans les locaux où demeure encore le mobilier du guichet d’accueil et des expositions consacrées à l’agriculture et l’alimentation dans le monde. Désormais, le panneau du musée «le banquet de l’humanité» trône tout près des plaques installées par Sophie pour préparer le repas destiné aux dizaines de personnes qui s’affairent dans les locaux. «Il n’y a pas de chef ici, on fait ce qu’il y a à faire», déclare-t-elle. Marc, qui vient de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), a apporté 200 tabourets en bois et en toile qu’il a fabriqués, car pas moyen de se faire prêter des chaises par une mairie. Roxane, munie de sa caisse à outils, accroche sur un vaste mur gris les panneaux qu’elle a créés en reprenant des slogans de manifestations des gilets jaunes : «La solidarité est notre force», «Différents LGBT», «Ne nous regardez pas, rejoignez-nous»…
Tout est prévu : badges, service de sécurité, coin «medic» inspiré des street medic. Environ 80 personnes seront hébergées sur place. Des groupes de travail composés de 10 délégués chacun débattront, puis se réuniront en petite plénière par thème, avant la grande plénière de restitution. A l’entrée de la salle ronde où chacun vient partager le repas trône une petite statue de Benalla. «On a prévu de l’éclater à la fin», lance l’une des personnes assises non loin de là.
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À l'approche des 'un an' de la première manifestation des gilets jaunes, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis ce vendredi à Montpellier afin d'aborder la question de la suite du mouvement.
Quelque 600 gilets jaunes venus de toute la France sont réunis à partir de vendredi à Montpellier pour discuter de l'avenir du mouvement, avec en ligne de mire l'anniversaire des 12 premiers mois de mobilisation.
Pour cette quatrième "Assemblée des assemblées", qui dure jusqu'à dimanche, la date du 17 novembre - qui a vu naître la première manifestation de gilets jaunes il y a un an - est au coeur des discussions.
"Il nous faut trouver quelque chose de marquant", espère Fabienne, venue de Grenoble. "Moi, j'irai à Paris", prévient sa camarade de rond-point, Pascale, dans le musée désaffecté où se tient le rassemblement.
200 délégations de rond-points représentées
Vêtu de son gilet fluo, orné de la photo de son rond-point dans l'Isère, Stéphane "n'attend rien de cet anniversaire, à part une présence plus massive des gilets jaunes autour de cette date".
"Au fond, ce qui me préoccupe davantage, c'est comment chacun d'entre nous allons gagner du pouvoir d'achat rapidement", poursuit-il.
"L'Assemblée des assemblées montre à quel point la révolte des gilets jaunes est un mouvement de profondeur. Il suffit de regarder cette organisation titanesque pour faire venir des Français des quatre coins de la France", témoigne Jacques, qui est venu de Lille.
Environ 200 délégations de ronds-points sont représentées au cours de ces trois journées, organisées grâce à une cagnotte de dons de 3000 euros. La dernière "Assemblée des assemblées" avait réuni le week-end du 29 et 30 juin quelque 600 personnes à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire.
"Un travail plus long avec des bases solides"
"Nous avons débuté dans un contexte de très forte répression (...) avec un sentiment d'urgence pour régler les problèmes. Maintenant, vient le moment d'un travail plus long avec des bases solides", explique Christophe Chapuis, le référent média de cette assemblée.
Lors de ces journées, où alternent séances plénières et ateliers par groupe de dix personnes, sept questions seront abordées, selon les organisateurs, notamment : "Comment renouer le lien avec la population ? Comment travailler concrètement avec les autres mouvements ? Comment s'organiser face à la répression ? Comment définir nos adversaires et nos alliés ? Comment agir dans le contexte des élections municipales ?". Une synthèse des propositions sera établie à l'issue des ateliers, auxquels les journalistes ne sont pas conviés.
"J'ai été gazée et matraquée, comme d'autres ici. Nous devons tous en parler", estime Pascale. "Cette répression a joué sur la mobilisation. J'aimerais qu'on trouve un moyen de faire revenir les personnes qui ne viennent plus à cause de ça", ajoute Fabienne qui, comme de nombreux participants, s'inquiète des violences policières.