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Tous ensemble pour le retrait
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce 31 octobre, Hervé Ossant, secrétaire de l’UD CGT 93 a été arrêté lors d’un rassemblement syndical tenu à Bobigny à l’occasion de la venue du Premier ministre, accompagné de cinq ministres macroniens, en Seine-Saint-Denis.

Cette arrestation a eu lieu parce que des manifestants ne devaient pas gâcher le paysage en rappelant à Edouard Philippe l’état de misère et de délabrement social d’un des départements qui détient le record d’habitants sous le seuil de pauvreté.
« On manifestait pacifiquement avec une banderole, rapporte Hervé Ossant. On nous a demandé de reculer, on l’a fait, mais ce n’était pas assez. On a ensuite subi l’utilisation d’une force disproportionnée. J’ai reçu des coups dans les côtes. » Finalement, le responsable CGT prend sept heures de garde à vue et une inculpation pour « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique », en fait pour avoir fait tomber le calot d’un flic lors de la bousculade provoquée par les sbires de Castaner.
Dans la journée, de nombreuses organisations de la CGT, mais aussi de FO et de Solidaires, ont dénoncé cette répression et demandé la libération du camarade. De même, des élus PCF et FI lui ont apporté leur soutien.
Cette volonté macronienne de cacher et d’étouffer toute contestation sociale a pris une autre forme à Rouen quand le préfet a refusé à Gérald Le Corre, représentant CGT sur le dossier Lubrizol, de participer à une réunion d’une instance de concertation locale. Pourtant, Gérald Le Corre est mandaté par la confédération, l’UD76 et la Fédération Chimie (excusez du peu!) pour cette instance. Qu’est-ce qui a provoqué l’ire du préfet ? Tout simplement le fait que Gérald Le Corre dénonce les responsabilités de l’État et en particulier celles du préfet dans les circonstances qui ont amené à la catastrophe, et demande la démission du préfet. Pour cela, le voila taxé « d’attitude anti-républicaine » !
Dans l’action gréviste quotidienne, on a récemment vu Gaël Quirante, mandaté par la fédération SUD PTT, se faire accrocher par les flics déboulant dans un centre de tri en grève du 78. La vidéo des faits est éclairante : la direction de la Poste appelle les flics dès que Gaël Quirante arrive au centre de tri en grève et les flics rappliquent en tentant en dehors de tout cadre légal d’empêcher le responsable SUD PTT d’exercer son mandat syndical. Cela s’appelle tout simplement du délit d’entrave.
A la SNCF, la direction menace les grévistes du Technicentre de Chatillon de sanctions en refusant de considérer leurs jours de grève comme tels, comme cette direction a déjà menacé de sanctions les agents ayant exercé leur droit de retrait après l’accident du 18 octobre.
Ceci illustre la force du gouvernement et des patrons quand ils peuvent s’en prendre à l’un d’entre nous, isolé. Mais c’est aussi l’aveu de leur faiblesse, de leur trouille : si l’on s’y met tous, tous ensemble, en même temps, quand nous exerçons collectivement notre droit de retrait, alors plus rien ne sort !
Voilà, ce qu’il nous faut : exercer tous ensemble, en même temps notre droit de retrait jusqu’au retrait du projet de casse des retraites Delevoye-Macron ! Jusqu’au retrait de Macron et son gouvernement à la solde des patrons et des banquiers !




