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L’extrême-droite agresse un militant de l’UNEF à la fac de Nanterre

Lien publiée le 6 novembre 2019

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

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L'EXTRÊME DROITE AGRESSE UN MILITANT DE L'UNEF : VOILÀ OÙ MÈNE LA POLITIQUE DE BALAUDÉ !

Le lundi 4 novembre 2019, un militant de l’UNEF s’est fait violemment agresser sur le parvis de la gare par un groupe d’extrême-droite, les Zouaves, dont certains membres étaient présents le 17 octobre pour soutenir la Cocarde. Les Zouaves sont venus diffuser un tract pendant quelques minutes. Ce camarade, alors qu’il était tout seul, a été repéré par une douzaine d’entre-eux qui l’ont lâchement roué de coups, pour son engagement syndical ! Les agresseurs se sont par la suite enfui quand spontanément plusieurs enseignant-e-s, personnels et étudiant-e-s se sont interposé-e-s.

L’extrême-droite est un fléau qui se nourrit du discours xénophobe, islamophobe, répressif et antisocial du gouvernement. Les déclarations récentes du gouvernement, reprenant tel quel le discours classique de l’extrême-droite, donnent encore du grain à moudre à tous les nervis réactionnaires et fascistes comme la Cocarde et les Zouaves.

La politique répressive de Balaudé ouvre le champ aux agissements de ces organisations d’extrême-droite. Depuis plusieurs semaines, M. Balaudé, président de l’Université Paris-Nanterre développe un discours criminalisant envers des militant-e-s de l’UNEF. Face à l’actuelle mobilisation des sans-facs, au lieu de négocier avec eux, M. Balaudé essaye d’écraser le mouvement par l’intimidation et la répression.

D’abord, il insulte les sans-facs sur Twitter en les traitant d’« enragés qui vocifèrent » ou de « quarteron factieux », référence directe au discours de De Gaulle concernant le putsch des généraux en Algérie en 1961. Puis, il les menace de poursuites judiciaires et interdit temporairement d’accès quatre soutiens aux sans-facs (Ayoub, Barth, Selim et Victor). Balaudé instrumentalise de présupposées violences vis-à-vis des vigiles pour réprimer et pour justifier son refus d’inscrire les derniers cas de sans-facs !

Suite au dépôt de plainte de l’Université, trois de ces étudiants sur quatre, étaient convoqués au commissariat. Leurs avocats ne pouvant s’y rendre, ils sont en attente d’une nouvelle convocation.

Ces mesures engendrent un climat favorable pour l’extrême-droite qui s’attaque violemment à tous ceux et celles qui s’opposent à une université sélective, et qui défendent ouverte à tous et à toutes notamment aux classes populaires, aux immigré-e-s et à la communauté LGBT.

Leurs idées n’ont rien à faire à l’Université ! Pour combattre l’extrême-droite, nous devons construire urgemment une riposte massive des étudiant-e-s contre leurs idées réactionnaires, mais aussi contre toutes les mesures antisociales et répressives qui leur permettent de se construire !

Voilà où nous mène la politique de Balaudé ! Ne pas faire le jeu de l’extrême-droite c’est refuser une université sélective et répressive. Balaudé doit aujourd’hui lever les interdictions d’accès et rouvrir des négociations avec les sans-facs afin d’aboutir aux dernières inscriptions.

Une réunion des organisations politiques et syndicales de Nanterre est prévue le 6 novembre. Des initiatives seront prises et annoncées à l’issue de cette réunion. Loin de nous intimider, nous allons mettre toute notre énergie pour construire la riposte à tous les niveaux : unitaire, massive et capable de faire face à toute agression !

#EtudierEstUnDroitPasUnPrivilège
#FachosHorsDeNosFacs

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