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Gilets jaunes place d’Italie: "on est tombé dans un guet-apens de la préfecture", lance Besancenot
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
"On était bloqué pendant plus de deux heures, avec une majorité des manifestants qui étaient là et qui ne souhaitaient qu'une seule chose c'est sortir" a déclaré le porte-parole du NPA sur BFMTV.

Une manifestation des gilets jaunes place d'Italie ce samedi à Paris (13e arrondissement) a été annulée en début d'après-midi, à la suite de violences. Le préfet de police de Paris Didier Lallement a assuré dans un point presse qu'un "couloir de sortie" avait été ouvert, incitant les manifestants "encore de bonne foi au sein de cette manifestation" à l'emprunter "sans délai". Les fauteurs de troubles pourraient alors être arrêtés.
Mais selon le témoignage à BFMTV d'Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti Anticaptialiste, certains manifestants, dont lui-même, ont été empêchés de sortir de la zone. "On est tombé dans un guet-apens que nous a tendu la préfecture de police de Paris", lâche le militant, ajoutant "on n'interdit pas une manifestation au moment où elle doit commencer". Lui assure avoir appris l'annulation du rassemblement une fois sur la place.
"On était bloqué pendant plus de deux heures"
"On a été immédiatement nassé, c'est à dire dans l'impossibilité de sortir par aucune des ruelles, aucune des avenues. On était bloqué pendant plus de deux heures, avec une majorité des manifestants qui étaient là et qui ne souhaitaient qu'une seule chose c'est sortir, d'ailleurs c'était notre slogan", déclare-t-il sur notre antenne.
Il explique qu'avec d'autres manifestants, il a réclamé à plusieurs reprises aux forces de l'ordre de pouvoir quitter cette place d'Italie: "ça a été un refus catégorique à chaque fois, et pendant plus de deux heures on a été bloqués sur cette place, ça c'est la réalité, je l'affirme et je le confirme"
"Ça aurait pu finir très mal"
Le porte-parole assure avoir dû subir les charges des forces de l'ordre, gaz lacrymogène et canons à eau, sans pouvoir s'échapper. "Ça aurait pu finir très mal", souligne Olivier Besancenot.
Interrogé sur l'état du mouvement des gilets jaunes, le porte-parole a déclaré "que la révolte est profonde, et rien ne nous empêchera à terme de manifester". Il décrit un "ras-le-bol généralisé (...) la question de la misère et des inégalités sociales est toujours présente". Selon lui, les manifestations le samedi vont continuer. Il rappelle au passage l'appel à la grève interprofessionnelle le 5 décembre prochain.




