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Répression : l’enseignant interpellé sur un piquet RATP déféré au Tribunal de Bobigny
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La garde à vue d’un enseignant syndicaliste arrêté alors qu’il était venu en soutien à un piquet de grève de la RATP mercredi matin a été prolongée et il passera devant le tribunal de Bobigny vendredi 13/12. Un rassemblement de soutien est appelé à 11h30.
Mercredi 11 décembre, lors d’une action de soutien au dépôt Pleyel dans la banlieue Nord de Paris, un enseignant de Seine-Saint-Denis a été interpellé. Ce matin là une cinquantaine de soutiens étaient venus renforcer le piquets de grève des agents RATP. L’objectif était d’empêcher les bus de sortir du dépôt.
La prolongation de la GAV et l’envoi au tribunal de cet enseignant ne peut se comprendre que comme une volonté de réprimer fortement le mouvement en cours, en particulier les soutiens de la RATP et de la SNCF afin d’isoler le mouvement. Il s’agit de criminaliser une fois de plus le mouvement social.
Cette séquence s’inscrit dans la suite des actes de répression observés pour débloquer les piquets de grèves. A Ivry mercredi la police est intervenue pour déloger le blocage, à Pavillon-sous-Bois les grévistes ont subi ce matin des violences policières conduisant à l’usage du droit de retrait de la part de nombreux agents qui avaient repris le travail. De même, la police est intervenue de façon musclée pour briser le blocage de Malakoff ce matin.
Alors que les annonces du premier ministre de mercredi n’ont pas convaincu grand monde, le gouvernement cherche à briser un mouvement de grève qui pourrait s’amplifier et s’ancrer dans la durée.
En réponse à la prolongation de la GAV du professeur, un rassemblement était à nouveau appelé hier à 18h. Des percussions et des interventions ont rythmé ce moment de soutien. Un nouveau rassemblement est appelé vendredi 13 décembre devant le tribunal de grande instance de Bobigny à 11h30. Il faut faire passer un message clair au gouvernement : nous sommes solidaires des grévistes et des personnes réprimées. Il faut montrer au gouvernement que la détermination ne se laissera pas briser.





