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Retraites: négociations sous tension pour trouver un compromis
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le Premier ministre reçoit ce vendredi les partenaires sociaux pour une réunion sur la conférence de financement du système de retraites proposée par Laurent Berger (CFDT). Gérald Darmanin assure qu'un compromis est « à portée de main », si les syndicats proposent un « cocktail de mesures » à intégrer dans la loi afin d'atteindre l'équilibre en 2027.
Faire un pas sans perdre la face. Avancer sans se dédire. Désarmer, mais pas unilatéralement. Le tout, sans torpiller ni la réforme ni l'équilibre financier. C'est la difficile équation à laquelle gouvernement et les syndicats réformistes font face alors que le Premier ministre réunit ce vendredi les partenaires sociaux (dans une succession de rendez-vous bilatéraux) sur la conférence de financement proposée par le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Il s'agit de fixer son mandat et son calendrier afin de pouvoir aboutir, sur les modalités de l'équilibre financier du système de retraites , au « compromis rapide » demandé fin décembre par le chef de l'Etat.
« A portée de main »
Jeudi, trente-sixième journée de grève et quatrième journée nationale de manifestations à l'appel des syndicats qui réclament le retrait de la réforme, le gouvernement a voulu afficher sa volonté de compromis avec les syndicats réformistes sur les solutions « alternatives » ou « complémentaires à l'âge pivot ». « Tout est ouvert », a martelé le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, sur RMC/BFMTV. « Chacun doit faire un pas : gouvernement et syndicats », a estimé pour sa part le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans un entretien au « Figaro », mais l'élu de Tourcoing assure qu'« un compromis rapide et satisfaisant pour tous est possible ». « Il est à portée de main », veut-il même croire.
Une manière de mettre la pression pour aboutir, en dépit des déclarations publiques de Laurent Berger. « Si l'âge pivot reste dans la loi, pour la CFDT, c'est non, c'est clair, a-t-il réaffirmé auprès de l'AFP. La question de l'équilibre ne nous désintéresse pas, mais on ne peut pas la traiter par une mesure injuste telle que cet âge pivot. »
Equilibre en 2027
Si Gérald Darmanin déclare ne pas vouloir « préjuger des conclusions de la conférence avant son démarrage », il a redit qu'Edouard Philippe est « ouvert à un cocktail de propositions » pour parvenir à l'équilibre, tout en rappelant qu'il « continue de penser que l'âge pivot est une mesure juste et efficace ». Jean-Baptiste Djebbari a lui évoqué entre autres « un âge pivot modifié avec des mesures qui peuvent mettre en jeu les réserves, qui appellent des cotisations différenciées ».
« Ce qui compte, c'est l'équilibre et travailler plus longtemps pour crédibiliser le système et financer les mesures favorables », ajoute une source gouvernementale. Ouverture, donc, via ce « cocktail de mesures », et fermeté sur l'équilibre en 2027. Un équilibre à moyen terme, auquel la CFDT n'est pas opposée.
« On n'est pas très loin, mais je ne sais pas si on sait faire non pas le dernier kilomètre, mais les derniers mètres vers un compromis », s'inquiétait toutefois un membre du gouvernement jeudi. Le calendrier proposé pour la conférence reste à resserrer. Si Gérald Darmanin souligne qu'Edouard Philippe est « prêt à donner du temps à cette conférence des financeurs », il prévient aussi que « juillet »- échéance donnée jusqu'ici publiquement par Laurent Berger - « n'est pas compatible avec le calendrier législatif », car l'exécutif veut que les solutions dégagées soient intégrées dans le texte au Parlement, avant les lectures définitives. En clair, ne pas séparer la réforme systémique et l'équilibre financier.
Alors si la CFDT accepte à la fois ce calendrier et un texte « deux en un » avec le système universel à points et les mesures issues de la conférence de financement d'ici à fin avril, Edouard Philippe pourrait ce vendredi lever l'âge pivot de 64 ans en 2027 inscrit dans le texte envoyé au Conseil d'Etat, avance une source gouvernementale. « Si l'âge-pivot peut être remplacé pour garantir l'équilibre, nous y sommes ouverts, mais ce doit être concomitamment au projet de loi », a dit Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat à la Fonction publique sur BFM. Encore faudrait-il que la CFDT accepte également l'âge d'équilibre prévu dans le système cible en 2037. Bref, une voie, mais une voie étroite .