Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Harold Bernat : "Les cabinets de conseils, ces nouveaux parasites" (18/09)
- "Gaza: silence, on meurt" avec R. Brauman, S. Delogu, B. Nabli, E. Benbassa (17/09)
- François Mitterrand, aux origines du néocolonialisme à la française (17/09)
- Il est temps de parler de racisme anti-palestinien en France (16/09)
- BRUNO LE MAIRE : IL S’EN VA APRÈS AVOIR TOUT CASSÉ (16/09)
- Mathilde Panot sur France 3 ce dimanche (15/09)
- Eric Coquerel sur BFM ce dimanche (15/09)
- Claude Serfati - Crise économique et rivalités géopolitiques (15/09)
- Le "déplorable culte" de Tolkien : fans droitiers de hobbits et urgence à un critique marxiste dans la fantasy (15/09)
- Université Paris-Dauphine : les travailleurs du nettoyage en grève après une vague de licenciements (15/09)
- "Sauver le capital européen, défi existentiel" par Michael Roberts (15/09)
- Luttes urbaines à Marseille (15/09)
- RIMA HASSAN et TSEDEK ! En direct de la fête de l’humanité ! (15/09)
- Mélenchon à la fête de l’Humanité (15/09)
- LA VIOLENCE DE L’EXTRÊME CENTRE : le Macronisme est une vieille recette ! - Pierre Serna (14/09)
- Séminaire "Lectures de Marx" à l’ENS – 2024-2025 (16e année) (13/09)
- Pérou : Le FSC suspend la certification de l’exploitant forestier opérant sur le territoire des Mashco Piro non contactés (13/09)
- Un livre accuse Aurore Bergé d’avoir conclu un accord secret avec le lobby des crèches privées (13/09)
- ESAT : l’exploitation brutale des travailleurs handicapés (13/09)
- Genre et sexualités : l’offensive réactionnaire de l’extrême droite (13/09)
- Ruffin : la honte en entier et pas à moitié (13/09)
- Eric Coquerel règle son compte à Ruffin (12/09)
- Mélenchon - L’honneur est sauf, la rébellion l’a sauvé (12/09)
- Programme santé du FN/RN : les noces du racisme et du libéralisme (12/09)
- Netanyahou bloque tout accord (12/09)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Chili: où en est le mouvement?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://www.marxiste.org/international/amerique-du-sud/chili/2623-chili-ou-en-est-le-mouvement
Depuis le début de sa mobilisation massive, le 6 octobre dernier, le peuple chilien ne décolère pas. Après trente années de relatif calme social, le capitalisme chilien est sérieusement ébranlé.
Très vite, un mot d’ordre a émergé, visant le Président et, à travers lui, l’ensemble du régime : « Piñera, dehors ! ». Mais ce dernier s’accroche en jouant sur deux tableaux : la répression et les fausses « concessions ».
Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent une répression brutale. Fin novembre, 2000 personnes avaient été blessées (dont 200 à l’œil, suite à des tirs de LBD), et plus de 7000 arrêtées (les cas de tortures et d’abus sexuels, dans les commissariats, se multiplient). Fin décembre, on comptait 26 morts. Dans ce contexte, des comités d’autodéfense ont commencé à se former, dont Prima Linea (« Première Ligne »), qui cherche à protéger les manifestations. Ce type d’organisations doit se développer et se lier à l’ensemble du mouvement ouvrier.
Le piège de la Constituante
Parallèlement à cette répression, le gouvernement a réussi à obtenir la signature, par tous les partis présents au Parlement (sauf le Parti Communiste), d’un soi-disant « Accord pour la paix et la nouvelle Constitution ». Cet « accord » (avec des forces qui ne représentent pas le mouvement) prévoit d’aboutir, peut-être, à une nouvelle Constitution – au plus tôt en 2022 !
Il est vrai que l’actuelle Constitution est, en partie, héritée de la dictature de Pinochet. Elle est donc très loin d’être « démocratique ». Son changement figure parmi les mots d’ordre du mouvement. Mais soyons clairs : lorsque les masses demandent une Assemblée Constituante, ce qu’elles visent, c’est un changement fondamental de régime, une rupture nette avec l’ordre établi. A l’inverse, pour la classe dirigeante chilienne et son gouvernement, la perspective d’une Assemblée Constituante est une manœuvre défensive dont l’objectif est évident : il s’agit de pousser le mouvement révolutionnaire vers un bourbier « constitutionnel » – en obtenant, au passage, la fin des manifestations et des grèves.
Le peuple chilien n’a pas seulement besoin d’une nouvelle Constitution. Il a besoin d’un véritablechangement, ce qui suppose le remplacement de l’Etat bourgeois par un authentique gouvernement ouvrier. Les cabildos (« conseils ») et autres assemblées qui se sont formés, depuis le 6 octobre, en constituent les embryons, qu’il s’agit à présent de développer.