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Grève des raffineries: forte affluence au dépôt pétrolier de Portes-lès-Valence mais aucun risque de pénurie
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En raison de la grève dans les raffineries de Feyzin, de la Mède et Fos-sur-Mer, de nombreux camions-citernes se rabattent sur le dépôt pétrolier de Portes-lès-Valence. Les chauffeurs attendent parfois des heures avant de pouvoir charger leurs camions-citernes.

Chargement d'un camion-citerne. illustration © Maxppp - James Hardy AltoPress / Maxppp
Portes-lès-Valence, France
La CGT appelle à la grève dans les raffineries jusqu'à ce jeudi 16 janvier inclus. En région lyonnaise, les expéditions de carburant sont très fortement perturbées à la raffinerie de Feyzin depuis le 7 décembre dernier. La situation est la même dans les Bouches-du-Rhône à la Mède et Fos-sur-Mer. En conséquence, de nombreux camions-citernes viennent s'approvisionner à Portes-lès-Valence : le plus gros dépôt pétrolier sur l'A7, entre Lyon et Marseille.
Si le site de Portes-lès-Valence est l'un des vingt dépôt pétrolier les plus importants de France selon l'entreprise Total, il n'est pas conçu pour une telle affluence. Approvisionné par pipeline, le dépôt pétrolier de Portes-lès-Valence ne risque actuellement pas la pénurie, mais il ne peut tout simplement pas charger assez vite et en si grand nombre les camions-citernes qui s'y rendent exceptionnellement. Selon un chauffeur qui s'y rend régulièrement, 200 camions peuvent y être chargés par jour, contre 1500 à la raffinerie de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône.

L'entrée du dépôt pétrolier de Portes-lès-Valence © Maxppp - Timour Ozturk
Jusqu'à sept heures d'attente pour les chauffeurs
La semaine dernière, alors que la grève dans le secteur pétrolier a connu un pic entre le 7 et le 10 janvier, les chauffeurs ont patienté jusqu'à sept heures pour remplir leur réservoir au dépôt de Portes-lès-Valence. Les retards se répercutent alors sur la livraison des stations-services, dont un petit nombre se retrouvent à sec partiellement, ou totalement. Signe d'un affaiblissement de la mobilisation dans les raffineries, depuis le lundi 13 janvier le temps d'attente n'excède plus les deux heures.
Mardi 14 janvier le PDG de Total, Patrick Pouyanné estimait que : "La vérité c'est que contrairement à ce qui s'est passé lors de la loi El Khomri en 2016 et d'autres mouvements, les raffineries ne se sont pas arrêtées". Concernant les expéditions de carburant Patrick Pouyanné il admettait tout de même un ralentissement de l'activité : "Bien sûr le débit a diminué, on doit être à 60-65% en moyenne, mais ça tourne."




