Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Une victoire en suspens ? (16/07)
- Vaincre le néofascisme, construire l’alternative (16/07)
- Le Nouveau Front populaire au bord de l’implosion ? Avec Sandrine Rousseau et Aurélie Trouvé (16/07)
- LES VÉRITÉS DE PORCHER SUR LES "DISCORDES" PS VS LFI (16/07)
- Bompard sur France 2 mardi matin (16/07)
- L’urgence d’une prospérité sans croissance face à la stagnation du PIB (15/07)
- Législatives 2024 : la farce démocratique continue (15/07)
- Les Houtis sont-ils en train de l’emporter en mer Rouge ? (15/07)
- Manuel Bompard sur BFM ce lundi matin (15/07)
- Clémence Guetté ce lundi matin sur TF1 (15/07)
- Rassemblement de la gauche à Nation (14/07)
- Que se passe-t-il dans "la gauche" française ? (14/07)
- Kouvelakis : Transformer le sursis en alternative de pouvoir (14/07)
- Clémence Guetté sur France Inter ce dimanche (14/07)
- Michael Roberts : valeur, profit et production (12/07)
- Conférence de presse de lancement de l’Après (12/07)
- Le Moment Politique - Analyse de Jean-Luc Mélenchon (12/07)
- Face à la crise de régime : mobilisation dans les rues et les entreprises ! (12/07)
- "Réduire ce conflit à une rivalité entre l’Algérie et le Maroc vise à effacer le peuple sahraoui de la carte" (12/07)
- Centrafrique : le pillage comme rétribution (12/07)
- Sur les dernières élections législatives au Royaume-Uni (12/07)
- Continuer le NFP : imposer le programme et construire les réseaux militants (12/07)
- Macron le TRICHEUR (11/07)
- Corée du Sud : les travailleurs de Samsung entrent en grève illimitée pour les salaires (11/07)
- Frederic Lordon sur la "victoire " du Nouveau Front Populaire (11/07)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Occupation des places : il y a dix ans une déferlante en l’Espagne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Occupation des places : il y a dix ans une déferlante en l’Espagne | Rapports de Force
Il y a des chiffres qui ne trompent pas. 260 000 personnes dans les rues de Barcelone, un mois après le début de l’occupation de la Puerta del Sol à Madrid, par une jeunesse criant son exaspération d’une crise économique qui touche durement l’Espagne depuis 2008. Une protestation disparate contre une classe politique qui ne les représente pas. Mais aussi 150 000 manifestants à Madrid en provenance de plusieurs marches issues des quartiers de la ville. Et 80 000 à Valence, 45 000 à Séville, et ainsi de suite dans plus d’une centaine de localités. Une déferlante !
Des millions d’Espagnols qui cherchent une « démocratie réelle » à travers une réappropriation sans intermédiaires du débat politique au sein des places occupées. Et ce, partout dans le pays, des grandes villes aux petits villages. Un mouvement qui dure, malgré l’évacuation de la place de Catalogne par los mossos (police catalane) le 24 mai qui fait une centaine de blessés, puis la levée du camp de la Puerta del Sol le 12 juin. Des luttes partout, et plusieurs années encore après le lancement du mouvement : contre les expulsions de logements hypothéqués, contre les coupes budgétaires dans la santé, l’éducation, etc.
Mais en face, un gouvernement Rajoy inflexible et inamovible. Alors la tentation de jouer dans le jeu institutionnel en participant aux joutes électorales, l’émergence de Podemos vécu comme une confiscation du mouvement par une partie de ses participants, la fragmentation du bipartisme espagnol. Et enfin surtout, la fin d’une période d’espoir qui s’était manifesté dans le Printemps arabe, la révolte grecque ou Occupy Wall Street aux États-Unis. Et l’arrivée d’un nouveau moment politique. Celui des replis. Celui des Trump, Johnson et Bolsonaro.
Avec ses effets espagnols : le retour des éléments les plus durs à la tête du partido popular (droite) et l’émergence en trois ans d’une extrême droite revancharde et agressive, dans un pays qui faisait exception jusque là en Europe en la matière.