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Le “bourgeois gaze” : au cinéma, le monde est perçu à travers les lunettes déformantes de la bourgeoisie

cinema culture

Lien publiée le 20 juin 2021

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C’est l’insupportable promo de Seize Printemps, le film de Suzanne Lindon-Kiberlain, qui réalise son premier long-métrage à 21 ans – et uniquement grâce à son talent, on ne vous laissera pas dire le contraire – qui a jeté le feu aux poudres. Un long débat de déontologie journalistique s’est ouvert au sein de la rédaction de Frustration : devais-je aller endurer ces 74 minutes de torture pour pouvoir prétendre parler du film, quitte à mettre ma santé en danger lorsque l’on connait les possibles effets d’une montée de tension prolongée ? Et pourtant, impossible de me défaire du sentiment peu humble d’être parfaitement capable de raconter l’entièreté du film en ayant simplement vu l’infernale bande annonce. Il y a une raison objective à cela : Seize Printemps s’inscrit dans une vision du monde partagée par la plupart des films dont nous abreuve la bourgeoisie française depuis 60 ans. Le cinéma bourgeois a encore frappé.

Le “bourgeois gaze” : au cinéma, le monde est perçu à travers les lunettes déformantes de la bourgeoisie (frustrationmagazine.fr)