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Poutou, candidat du NPA à la présidentielle pour la troisième fois

poutou2022

Lien publiée le 28 juin 2021

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Poutou, candidat du NPA à la présidentielle pour la troisième fois – Libération (liberation.fr)

L’ancienne figure de la lutte contre la fermeture de l’usine Ford de Blanquefort a été choisie ce lundi par le Nouveau Parti anticapitaliste afin de briguer l’Elysée pour la troisième fois consécutive.
Jamais deux sans trois. Après 2012 et 2017, l’ancien ouvrier de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde), Philippe Poutou, va être une nouvelle fois candidat à la prochaine élection présidentielle. Le conseiller municipal de Bordeaux a été désigné ce week-end par 152 délégués du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) pour porter les couleurs du mouvement dans la campagne. «Nous présentons la candidature de Philippe Poutou car il incarne la nécessité de s’affronter à ce système, de s’organiser pour le faire, et de défendre la perspective d’une société libérée de l’exploitation et des oppressions. C’est ce que nous voulons contribuer à porter dans la rue et dans les urnes», explique le parti dans un communiqué.

Dans les prochains mois, Philippe Poutou et le NPA prévoient de faire «une campagne qui part des urgences sociales, écologiques et démocratiques», indique le parti. Et de développer : «Nous voulons porter l’idée que celles et ceux d’en bas fassent irruption sur la scène politique, que les exploités et les opprimés se représentent eux-mêmes et elles-mêmes, pour en finir avec l’exploitation capitaliste, le saccage de la planète et toutes les oppressions.» L’ancien ouvrier portera l’idée d’un Smic net à 1 800 euros «y compris lorsque l’on est sans travail», une augmentation des salaires de 400 euros pour tous, l’expropriation et la nationalisation des banques dans un monopole public, ou encore la gratuité des transports. Il tiendra une conférence de presse mercredi pour «présenter la campagne du NPA», explique-t-on du côté du parti.

Révélation des derniers débats présidentiels

Déjà candidat en 2012 et 2017, élections où il avait obtenu 1,15% et 1,09% des voix, l’ancien syndicaliste avait été l’une des révélations des débats de la dernière présidentielle. A François Fillon empêtré dans des affaires d’emplois fictifs, le candidat du NPA avait lâché : «Fillon, que des histoires. Plus on fouille, plus on sent la corruption, plus on sent la triche. En plus, c’est des bonshommes qui nous expliquent qu’il faut de la rigueur, de l’austérité. Et eux-mêmes ils piquent dans les caisses publiques.» Poutou n’avait pas non plus retenu ses coups face à Marine Le Pen, qui a toujours refusé d’être entendue par la justice dans le cadre d’une enquête sur le travail fictif d’assistants parlementaires Rassemblement national au Parlement européen : «Le Pen pareil, on pique dans les caisses publiques, alors là, c’est pas ici, c’est l’Europe. Pour quelqu’un qui est antieuropéen, ça gène pas de piquer l’argent de l’Europe.» Et d’ajouter : «Et le pire, c’est qu’en plus le FN, qui se dit antisystème, ne s’emmerde pas du tout, se protège grâce aux lois du système grâce à l’immunité parlementaire. […] Nous, quand on est convoqué par la police, nous, ouvriers, on a pas d’immunité ouvrière. On y va.» Une tirade qui lui avait valu d’être copieusement applaudi malgré les règles de ce genre de débats qui n’autorisent, normalement, aucune réaction du public.

Candidat aux dernières municipales à Bordeaux, en 2020, Philippe Poutou était parvenu, avec 11,47% des voix à se qualifier au second tour et à intégrer le conseil municipal avec la promesse d’y «faire entrer les colères sociales». En juin, pour les régionales en Nouvelle-Aquitaine, il a noué une alliance avec l’insoumise Clémence Guetté. Liste qui n’a pu se maintenir au second tour, n’obtenant que 5,76% des voix.